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David Goudreault
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Un deuxième roman qui confirme le talent d'un jeune auteur québécois
Sur les conseils de son avocat, un jeune adulte condamné à seize ans de prison raconte son quotidien dans l'aile psychiatrique d'un pénitencier.
L'enfermement n'a pas abattu la bête, et notre anti-héros n'a rien perdu de son savoureux sens de la formule. Muni de sa verve, de sa logique imparable - bien que plus que douteuse -, et avec l'aide du bibliothécaire, il est bien décidé à faire sa place parmi les grands criminels, quitte à se laisser violenter par ses codétenus, Papillon le premier. De petits en grands méfaits, il construit ce qu'il voit déjà advenir comme une fulgurante carrière criminelle, tandis qu'il croit avoir trouvé en Édith, son agente correctionnelle, le grand amour rédempteur : elle est folle de lui, il en est persuadé.
Truculent, sensible et vibrant, ce deuxième opus de la " bête " plonge dans la réalité de l'univers carcéral et vient distordre la frontière entre criminel et victime. Tour à tour grave et drôle, le roman est brillamment porté par l'écriture inventive et percutante de David Goudreault, qui réussit à toucher le lecteur. Est-ce la folie qui pousse au crime ou la société qui rend fou ? La prison brise les hommes, mais la cage excite les bêtes... -
Après avoir passé plusieurs années dans un institut psychiatrique, un jeune adulte met à exécution, pour s'évader, un plan des plus ambitieux. Car c'est long, cinq ans attaché à une table avec pour seule compagnie l'écho de sa propre voix. Son isolement l'en a convaincu : sa mère, qu'il n'a presque pas connue, a dû être horrifiée en apprenant ses méfaits, lui qui a pourtant été reconnu criminellement non responsable. C'est pour la retrouver enfin qu'il s'enfuit.
Commence alors la délirante cavale de cet écorché de la vie qui, pour échapper aux forces de police et intimider les badauds, va se faire tatouer une cible rouge au milieu du front, adopter un chihuahua, et trouver refuge dans la rue aux côtés des marginalisés. Jusqu'au jour où ses errances le mènent à Maple, une prostituée qui lui chavire le coeur. À scruter son visage, n'y verrait-il pas un peu de lui-même ?
Dans une langue truculente, inventive et audacieuse, David Goudreault met en scène un enfant perdu, en lutte avec lui-même et contre une société qui isole au lieu de soigner et d'accompagner. -
« Quand même pas tous les jours qu'une péripatéticienne bien mûre arrive à résoudre un paquet de crimes, à doubler la police et à neutraliser un tueur en série du même élan. Ça vaut la peine d'être raconté.
Attachez vos tuques avec de la broche à dents, ça va fesser fort. » -
Les lettres attachées : Textes et réflexions
David Goudreault
- Éditions Libre expression
- 23 Novembre 2023
- 9782764816547
Véritable phénomène télévisuel, les lettres de David Goudreault à Bonsoir bonsoir ! ont été vues des millions de fois. Durant trois saisons, l'écrivain a mêlé humour et poésie dans de solides performances scéniques. Ce recueil rassemble ses quinze textes, accompagnés de ses commentaires et de portraits esquissés par Irina Pusztai. Une incursion privilégiée dans l'univers de David Goudreault, un passage de la scène à l'intime.
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Vif oubli est une introspection sur la perte et la violence dans un monde qui détruit jour après jour ce qui nous reste d'humanité. Entre les souvenirs et le présent, le poète dit la perte comme moteur de construction identitaire. Des scènes du quotidien d'hommes abîmés par la vie se fracassent les unes contre les autres. Harcèlement, violence, colère, pauvreté, toxicomanie. Le poète pose la question : qui est l'agresseur et qui est la victime dans un monde qui ne laisse aucune voie de sortie ? Reste la poésie, l'amour de la littérature. Le poète, tendu vers la nature, vers la femme aimée qui lui a brisé le coeur, cherche à rétablir une part d'humanité dans la fragilité de l'amour éphémère.
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Les Écrits des Forges ont le plaisir d'annoncer la sortie du second recueil de poésie du slameur québécois David Goudreault, intitulé S'édenter la chienne :
Le poème brisé à la gencive (...)
Dépècerai secrets et silences
Génocide intime
Tout à la fois
Sauverai la bête
Dompterai le chien fou »
Pour son second recueil, David Goudreault s'est construit un univers poétique proche du quotidien. Ses images, qui portent le sceau de l'oralité, suscitent la complicité du lecteur qui se sent à la fois pris à témoin et confident. Ses propos, parfois très directs, portent la marque de l'observateur attentif, rôle que le poète ne manque pas d'endosser avec perspicacité, certes, mais aussi avec humour, ironie et même une touche d'autodérision :
Mes dragons sur mon char
Mon chien devant ma maison
Mes tatous sur mon corps
Mes ecchymoses sur ma femme
Mes photos sur la toile
Mes toiles au musée
Mon aménagement dans ma cour
Mes livres à la librairie
Mes placements dans le monde
Mon monde à moi
Exister en caractère gras
Est capital »
S'édenter la chienne pour réfléchir librement, comme le poète, aux faits divers de la vie, aux idées qui nous font ou qui nous défont, qui tissent notre monde, notre quotidien, notre pensée. -
Avec la parution de la trilogie de La Bête, David Goudreault a ébranlé le paysage littéraire québécois. Repoussant les limites de l'humour grinçant, il a offert un regard à la fois dur et tendre sur les oubliés de la résilience, grâce à un protagoniste qui, en dépit de sa violence, est touchant de naïveté.
Les audiolecteurs trouveront dans cet ouvrage les textes intégraux de La Bête à sa mère, La Bête et sa cage et Abattre la bête, lus par le comédien Émile Proulx-Cloutier. -
Un premier roman québécois à l'humour noir irrésistible" Ma mère se suicidait souvent. " Ainsi commence la confession pleine de verve d'un jeune adulte narrateur, qui ne se remet pas de la séparation d'avec sa mère alors qu'il avait 7 ans, et qui a vécu d'hôpital psychiatrique en famille d'accueil. Ses propos, sorte de code de survie en milieu hostile, d'un humour d'autant plus réussi qu'il semble involontaire, sont habités d'une rage contre ceux qui les ont séparés, contre ces humains qui ne le comprennent pas, tandis qu'il idéalise sa mère, devenue sa véritable obsession. Au bout du compte il pense l'avoir localisée à Sherbrooke. Mais saura-t-il se faire accepter par elle ?
D'où vient que le récit de cet homme sans pitié, accro aux jeux et à la pornographie, assassin d'animaux, manipulateur, violent, homophobe et raciste, arrive à toucher le lecteur ? David Goudreault, d'une écriture inventive, drôle et rythmée, réussit le tour de force de partager l'empathie poétique et toute en finesse qu'il a pour son héros. On rit des observations et pensées bancales du marginal, de ses références littéraires approximatives (il cite à tour de bras Platon, Shakespeare ou Coluche). On est touché aussi par la critique grinçante et juste que ce texte recèle contre un monde dur, hypocrite, qui abandonne à lui-même un enfant avec lequel il n'a jamais su communiquer.
Sous la carapace du jeune voyou, ce magnifique premier roman met à nu avec talent et sensibilité un coeur aimant qui ne sait simplement pas aimer. -
La quête de sens bouleversante d'une femme en soif d'amour et d'absolu
Poète culte, Marie-Maude Pranesh-Lopez est une énigme, tant pour ses adorateurs que pour ses détracteurs. Pourquoi cette graphomane n'a-t-elle laissé qu'un unique recueil devenu best-seller partout dans le monde ? Et pourquoi sa biographie recèle-t-elle tant de zones d'ombre ?
Fille ingrate, mère indigne, amoureuse revêche, trafiquante d'armes, mais aussi altruiste qui accueille les marginaux du Québec, Marie-Maude semble avant tout être une femme malheureuse. En sempiternelle fuite, elle est à la recherche d'elle-même, rongée de l'intérieur par un " trou blanc " innommable. Mue par des passions féroces et une soif d'aimer, elle vit des tragédies et des situations rocambolesques. " Une vie de funambule unijambiste progressant sur un fil barbelé ", pour son principal biographe.
Dans ce roman polyphonique aux multiples rebondissements, David Goudreault entraîne le lecteur au coeur du mystère d'une femme. De son écriture forte, drôle et d'une constante tendresse pour ses personnages, il sème des textes épars, brillante constellation dont le sens apparaîtra dans les dernières pages, révélant alors une bouleversante vérité. -
Les Écrits des Forges présentent cet automne le troisième recueil de poésie de David Goudreault, Testament de naissance. Dans ce nouvel ouvrage, l'auteur installe d'emblée les paramètres de son argumentation poétique :
Merveilleux et maladroit
Le doute est une vérité
Pardonne-moi déjà
Comment être mon père
Et tous ceux que j'ai voulus
Sans risquer de ne pas être
Celui qu'il te faudra
À la fois introspection personnelle et réflexion sur le monde, ce Testament de naissancei> s'appuie sur le style direct et la poétique habituelle de l'auteur, tout près de l'oralité et du vécu au quotidien, pour prendre à témoin le lecteur et lui tendre une sorte de miroir poético-philosophique. Ainsi en est-il avec le poème intitulé Apprentissages, à la lecture duquel d'aucun ne saurait rester indifférent :
Tous les parents sont de grands prématurés
La somme des sagesses nécessaires
Se construit dans l'invisible
Faire confiance à l'innée
Bricoler dans le noir
Les mains attachées
Dans le dos
Je est un autre
Soit
Tu est un moi
Humour et tendresse devant la naissance... de soi-même en tant que père : voilà à quoi nous convie David Goudreault avec son nouveau recueil. -
Les Écrits des Forges ont le plaisir d'annoncer la sortie du premier recueil de poésie du slameur québécois David Goudreault, intitulé Premiers soins.
Mettant à profit un séjour à l'hôpital, le poète narrateur utilise son don d'observation pour dresser, en de petits poèmes au style proche de l'oralité, une galerie de portraits des personnages colorés qu'il rencontre. Comme cette Lise, qui tient la boutique de cadeaux :
Elle tient sa pharmacie de bons voeux avec rigueur
Elle se veut plus minutieuse que les médecins
Aucune marque de chocolat ne vivra de rupture
Aucun nouvel endeuillé ne sera privé de sa liqueur
Les bouquets bon marché fleuriront sous son règne
Elle a lu de la psychologie et son rire est puissant
Ou encore pour porter un regard ironique sur lui-même ou les événements dont il est un acteur plus ou moins volontaire :
Je dois déballer mon sac
Malgré les opiacés et la routine
Conserver l'esprit assez vif
Vivre ou crever
Mais avec mon portefeuille et mes clés
En homme libre
L'ensemble donne un tableau vivant, plein de tendresse. Et ce temps passé à l'hôpital se présente comme un moment de réflexion sur la vie elle-même :
La maladie c'est du vent
Qui ne se laisse bien voir
Que dans ce qu'il fait trembler
Que dans ce qu'elle secoue