Filtrer
Rayons
Éditeurs
Langues
Prix
Francine Ruel
-
Lorsqu'on s'appelle Lambert, qu'on naît dans la cuvette des toilettes et qu'on a été abandonné par des parents qui portent les noms de Sauvé-Desnoyers, qu'on vit seul dans un immeuble peuplé d'êtres exotiques, qu'on tombe amoureux d'une lectrice dans le métro, est-ce qu'on n'est pas destiné à un avenir unique ou du moins extravagant ?
Lorsqu'on est rousse, convaincue de ne pas être jolie, qu'on a vu le jour dans un taxi, qu'on vit sa vie entre les pages des romans, au milieu d'une famille d'hurluberlus qui nous étouffent sous leur amour, est-ce qu'on n'est pas appelée à vivre des moments exceptionnels et insolites ? -
Mon père est un pigeon voyageur
Francine Ruel
- Éditions Libre expression
- 10 Octobre 2024
- 9782764816301
Dans ce récit, Francine Ruel part à la recherche d'un père perdu, afin de détenir quelque chose de tangible pour remplir les espaces vides, colmater les trous. Elle vient raconter une histoire qu'elle ne connaît pas, en fait, ou si peu, l'histoire de cet homme, ce presque inconnu, ce papa mystère. Le sien.
Au fil des pages, elle tiendra la main de la petite Francine, cette Franchon, qui, du haut de ses sept ans, a vu ce père commis-voyageur s'envoler par la porte entrouverte.
Elles ne seront pas trop de deux pour s'emparer des ombres qui leur ont échappé et saisir l'inexplicable abandon dans cette esquisse en clair-obscur. -
« Plus que tout au monde, ce soir, elle aimerait se redresser pour atteindre l'amour de son fils, rejoindre son épaule, y déposer sa tête une seconde. Se hisser vers lui pour avoir quelques miettes d'amour. De l'amour sur la pointe des pieds. »
Anna cherche à faire le deuil d'un enfant vivant. Elle ne sait plus quoi inventer pour sortir son fils de ce brouillard dans lequel il plane en permanence. Elle a l'impression d'errer dans un cimetière, sans corps à déposer en terre. Pourtant, tout était possible jusqu'à l'Accident.
Un roman coup-de-poing, l'histoire d'une mère et de son enfant-vieillard. -
La comédienne Francine Ruel a colligé dans ses cahiers les petits et grands bonheurs de chaque saison - saveurs, souvenirs, amitiés, promenades, rencontres, voyages... - et voici qu'elle nous invite à partage ses plaisir qui sont autant de « choses qui font du bien à l'âme. Les textes qui composent ce livre sont des extraits de la chronique qu'elle signe dans Le Soleil. Plaisirs partagés: un élixir à déguster lentement
-
Pour une deuxième fois, la comédienne Francine Ruel nous emmène avec elle... quand l'automne lui donne envie de redevenir étudiante, quand Québec lui ouvre les bras, quand elle se fracture une cheville ou quand le Saint-Laurent lui rappelle Venise aux jours du carnaval... D'autres plaisirs partagés rassemble plus de 30 chroniques de Francine Ruel publiées dans le quotidien Le Soleil entre l'automne 2002 et le printemps 2003. L'artiste Bruce Roberts a accepté d'illustrer de son trait sans pareil les confidences de cette incorrigible épicurienne. À déguster à petites doses, tout au long de l'année !
-
La sémillante Olivia Lamoureux baigne en pleine félicité sous le chaud soleil de l'Italie. Le voisin de son grand ami Massimo, Bernardo Simonelli, n'est certes pas étranger à cet état. Olivia passe le plus clair de son séjour en Toscane en compagnie de sa nouvelle flamme. Mais toute bonne chose ayant une fin, Olivia doit rentrer. Le retour est difficile : la maison jaune fait encore des siennes...
Et si ce n'était que ça ! Olivia n'a pas rapporté que du bonheur de la Toscane, mais aussi des kilos en trop. Les factures s'accumulent. Son fils nouvellement père n'y arrive pas. Son amie Lulu batifole sur Internet, où elle fait d'inquiétantes rencontres, et le coeur d'Henri a des ratés. François et Albert sont désespérés : Miro, l'enfant qu'ils ont adopté en Chine, ne peut rentrer au pays avec eux. Et pour couronner le tout, Bernardo se montre distant parce qu'elle refuse de tout quitter pour aller vivre avec lui. Olivia ne s'y retrouve plus. « Bonheur, es-tu là ? » -
« Elle était minuscule et elle prenait toute la place. Avec sa voix rauque, voix de fumeuse, voix de femme déterminée, elle en imposait du haut de ses cinq pieds, juchée en permanence sur des talons aiguilles. Elle passait ses journées debout, à travailler sans relâche, et ce n'est qu'une fois à la maison, brisée de fatigue, qu'elle acceptait de descendre de cette plateforme qui semblait lui permettre de tout contrôler, de tout diriger. L'homme de la maison, c'était elle, Mado, ma mère. Enfin, ce qu'était devenue ma mère, après. Parce qu'il y a eu un avant.
J'ai le souvenir, dans ma petite enfance, d'une mère joyeuse, d'une mère radieuse, pleine de vie. Je l'admirais, je la craignais, je l'aimais énormément. Je l'ai détestée aussi. Je lui en voulais d'être trop originale, pas tout à fait comme les mères normales de mon entourage ; je lui reprochais tout bas d'être à la fois la mère et le père. Cet “adorable inconscient”, comme le qualifiait ma mère, avait quitté la maison alors qu'elle n'avait que trente-deux ans et cinq enfants. Elle a tenu à bout de bras pendant vingt ans cette famille constituée de filles uniquement.
Dans ce livre, j'ai tracé une esquisse de cette femme qui a été ma mère et qui est partie trop vite, en mélangeant anecdotes et réflexions, moments dramatiques et humoristiques, en me promenant entre l'avant et l'après départ de mon père. De courts chapitres, de petits tableaux ne livrant que les impressions qui restent en mémoire, pour raconter celle que j'ai eu très peu de temps pour côtoyer. » -
«Merde de merde de merde ! Je ne veux pasles avoir, ces soixante-dix ans. Au secours !»
Quinze ans après la fin de Bonheur, es-tu là ?, on retrouve avec plaisir Olivia et son monde. Ses deux familles, l'italienne et la québécoise, et ses amis de la première heure sont réunis pour célébrer son anniversaire, alors qu'elle les a menacés du pire s'ils le faisaient. Ils l'ont fait quand même. Par amour, par amitié, par fidélité.
Qui a dit qu'on ne pouvait être heureux plus d'une fois ? Avec l'amoureux, les petits-enfants qui grandissent et s'affirment, avec les copains Massimo, Henri et Thomas, Albert et François, Lulu et Armand, et Allison qui, eux aussi, vieillissent...
Un roman rempli d'émotion, d'humour et de tendresse pour couronner en beauté la saga du bonheur ! -
Olivia Lamoureux vient d'acheter la maison de ses rêves. Elle emménage à la campagne, certaine d'y trouver la tranquillité. Elle ignore qu'elle devra, avant d'y parvenir, traverser un véritable «parcours du combattant», celui des travaux de rénovation de son havre de paix. Malgré cette vie mouvementée, Olivia espère encore qu'en début cinquantaine tout est possible, même l'amour. Et si c'était ça le bonheur: une maison de campagne qui crée mille soucis, mais qui apporte mille joies, de grands festins et une bande de copains qui vous poussent à rallumer l'étincelle amoureuse.
-
Maudit que le bonheur coûte cher !
Francine Ruel
- Éditions Libre expression
- 24 Juin 2010
- 9782764806142
"Après Et si c'était ça, le bonheur ?, Francine Ruel fait revivre son héroïne, Olivia Lamoureux, qui, au terme de ses premières aventures, nageait en plein bonheur dans sa maison jaune , entourée de ses amis et d'un nouvel amour. Dans Maudit que le bonheur coûte cher !, voilà que la vie rattrape Olivia, avec ses hauts et ses bas. Le bonheur a un prix, et parfois il coûte cher. Sa chatte Bouboulina se fait vieille, son amant Harris est de plus en plus absent. Les méfaits de la « minipause » ne lui laissent aucun répit, et de nouvelles rénovations l'accaparent alors qu'elle se croyait désormais à l'abri des experts en travaux de tout genre.
Dans Maudit que le bonheur coûte cher!, il y a des joies et des peines, des cris d'allégresse et des grincements de dents, et quelques fous rires. Sans oublier un mariage et deux enterrements, une adoption, une naissance et un voyage en Italie. Olivia pourra-t-elle survivre à ces nouvelles péripéties ?
Qui a dit que la vie était un long fleuve tranquille ?" -
Gilles, vingt-neuf ans, se retrouve amoché dans le Montréal d'après la
pandémie : il a perdu son travail de guide touristique, sa copine et son
logement. En désespoir de cause, il se réfugie chez son grand-père Henri,
qui possède une ferme en Estrie. Très réticent au départ, le citadin
prendra peu à peu goût à la vie à la campagne et à la tâche quotidienne
que lui confie son grand-père : promener les chèvres. Cet été-là,
une flopée de personnages venus d'un peu partout voudront faire route
avec cet étrange promeneur de chèvres. Tous ces êtres, tantôt angoissés,
tristes, avec un bagage lourd, tantôt amoureux de la vie, rieurs et bienveillants,
pimenteront l'existence de Gilles. Le jeune homme changera
l'univers des gens qui l'accompagnent, et il sera transformé à son tour. -
« - Où va-t-on quand on veut, du jour au lendemain, échapper à l'ordinaire, trouver l'incomparable, la fabuleuse merveille ?
Mathilde et Anne restèrent pendues aux lèvres de Poppy dans l'attente de la suite.
- À Venise ! conclut-elle. Venise, Venise, Venise. VENISE ! »
Trois femmes se trouvent à un tournant de leur vie : Mathilde, qui fait face à un grand vide depuis la mort de sa mère, Poppy, une jeune vieille dame époustouflante de vitalité, avec encore tant à offrir, et Anne, se relevant difficilement d'un cancer du sein.
Ensemble, elles s'échappent vers la Sérénissime. Cette ville flottante, mystérieuse et fragile qui se désagrège petit à petit, mais qui, malgré son âge, conserve toute sa splendeur. Elles se perdront dans ses petites rues pour mieux se retrouver.
Un roman drôle et émouvant, qui met en lumière l'importance de réaliser ses rêves... avant qu'il soit trop tard.