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Georg Simmel
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Comment la société est-elle possible ?
Georg Simmel
- Éditions Payot
- Sociologie (Petite Bibliothèque Payot)
- 5 Février 2025
- 9782228938396
Qu'est-ce qu'une société ? Sur quoi repose-t-elle ? Et comment reste-t-elle soudée ? Pour éclairer ces questions toujours très actuelles, ce livre regroupe deux essais du grand sociologue et philosophe, tirés de "Sociologie : études sur les formes de la socialisation" : "Comment la société est-elle possible ?" et "Fidélité et gratitude", et les propose dans une traduction nouvelle.
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Philosophie de la modernité
Georg Simmel
- Éditions Payot
- Philosophie (Petite Bibliothèque Payot)
- 10 Janvier 2024
- 9782228935463
Des textes essentiels de l'un des plus importants sociologues du XXe siècle réunis en un seul volume poche : "Philosophie de la mode", "L'aventure", "Les grandes villes et la vie de l'esprit", "La crise de la culture", "Le conflit", etc.
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Stilettos, sweat en néoprène Marc Jacobs, mini-short fluide en mousseline, chignon bas. La mode a ceci d'original qu'elle ne confère nulle utilité pratique aux choses utiles, en l'occurrence se chausser et se protéger du froid. Elle est fondamentalement arbitraire. Et c'est ainsi qu'elle exerce pour Simmel son empire. Elle n'est pas un besoin vital mais un besoin social. Ou, plutôt, elle résulte de deux besoins sociaux contradictoires : l'instinct d'imitation et l'instinct de différenciation. L'homme manifeste dans le choix de ses vêtements son appartenance à un groupe. Il s'adapte à travers eux au rôle que lui assigne la communauté dans laquelle il vit. Mais dans le même temps, il ressent le besoin de se différencier, d'accuser au coeur de la société son individualité. Adopter un style d'une autre communauté, c'est d'emblée se détacher de son groupe d'origine. En raison de la variété de ses contenus, la mode d'aujourd'hui affirme sa singularité par rapport à celles d'hier et de demain. Mais elle le fait d'autant mieux qu'elle marque ainsi la différence de classes. D'après Simmel, la classe moyenne serait la plus sensible à ses caprices. Prompte au changement, elle se reconnaît dans ce qui est le moteur de la mode : créer un présent sans cesse mouvant, comme toute marchandise.
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Simmel démontre ici le mécanisme psychologique qui a permis de transformer l'argent de moyen en fin. Or, en servant quantité de fins, l'argent devient "incolore", privé de valeur en soi. Simmel analyse des cas pathologiques, allant de l'avare au dépensier compulsif, aspects psychologiques complétés par de passionnantes observations d'ordre historique et sociologique. Il se penche également sur les liens générés par l'argent, source paradoxale de l'individualisme moderne. Si la possession d'argent procure une liberté personnelle, elle engendre une insatisfaction croissante, tant la dimension qualitative, inexprimable en termes économiques, s'efface au profit du quantitatif. L'argent n'en reste pas moins pour l'homme moderne un aiguillon de son activité, une promesse illusoire de bonheur.
Philosophe et historien de formation, Georg Simmel (1858-1918) fut l'un des fondateurs, avec Max Weber, de la sociologie allemande. Auteur de Philosophie de l'argent(1900), il donna également des cours à l'université de Berlin et de Strasbourg. Son oeuvre connut d'emblée une réception très favorable aux États-Unis, puis en France. -
Sociologie de la concurrence
Georg Simmel
- Éditions Payot
- Sciences humaines Payot
- 27 Avril 2022
- 9782228928205
Un essai inédit du grand sociologue allemand sur une spécificité humaine, au coeur de nos sociétés marchandes et d'évaluation : la c omparaison à autrui et l'espoir d'être le meilleur. Mais faut-il vraiment, comme on le dit si souvent aujourd'hui, plus de concurrence pour résoudre les problèmes économiques et sociaux?
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L'étranger : menace ou promesse ? Une étude magistrale d'un des pères de la sociologie moderne sur une question qui agite nos sociétés à l'heure des tensions communautaires et du scandale des migrants. Pour Simmel, dans ce texte culte, c'est quelqu'un qui appartient à un groupe sans en faire partie car, venu d'ailleurs, il n'en partage ni l'histoire ni la culture. Ce n'est pas un marginal, et pas non plus un exclu. Ce n'est pas un touriste. Il y a du positif en lui puisqu'il apporte au groupe des qualités étrangères à celui-ci. Ni là-bas, ni d'ici, il est l'intermédiaire idéal, le pont, entre deux groupes. Il importe des idées et des marchandises. Il est plus libre dans son jugement, moins empêtré dans les conventions et les habitudes. On se confie à lui, et il est bon juge. C'est d'ailleurs en Italie, pays de plus en plus violemment opposé aux étrangers, que certaines cités, autrefois, ont fait appel à des étrangers pour rendre la justice. Peut-être est-ce l'occasion de le rappeler.
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Les grandes villes et la vie de l'esprit ; sociologie des sens
Georg Simmel
- Éditions Payot
- Philosophie Payot
- 31 Janvier 2014
- 9782228908962
Quelle est la psychologie de l'habitant des grandes villes ? Son rythme de vie est-il à l'origine de son individualisme ? Comment s'adapte-t-il aux normes de la société ?
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Philosophie de la religion
Georg Simmel
- Éditions Payot
- Philosophie Payot
- 19 Octobre 2016
- 9782228917490
Que faire de la religion, que tout concourt à déqualifier, mais qui résiste, obstinément, à la menace de sa disparition ? Et qui résiste, non pas comme un vestige du passé, mais comme une ressource de mobilisation, une source de sens et de légitimité de l'action collective, un outil de construction de soi, en dépit de tout, parfois au risque du pire ? Cette question est au coeur des quatre principaux essais, dont deux sont inédits en français, que Simmel consacre, entre 1903 et 1912, à la religion et à la religiosité : « Du salut de l'âme », « La religion », « La personnalité de Dieu » et « La religion et le positionnement religieux aujourd'hui ».
Avec une préface de Denis Pelletier, historien, spécialiste du catholicisme, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (Paris). -
De l'avarice, du gaspillage et de la pauvreté ; les pauvres
Georg Simmel
- Éditions Payot
- Sciences humaines Payot
- 24 Juin 2020
- 9782228924962
Quel sens peuvent avoir l'avarice et le gaspillage, alors que l'argent se caractérise par son abstraction ? Et qu'est-ce que la pauvreté, qu'elle soit choisie comme dans le cas de certaines communautés religieuses (franciscains et bouddhistes) ou subie ? Pour y répondre, deux essais du grand sociologue allemand : un texte de 1899, inédit en français, suivi de la célèbre étude de 1907 où Simmel montre que le pauvre n'est pas caractérisé par le manque de ressources, mais bien plutôt celui que nous désignons comme pauvre et que nous plaçons dans une relation d'assistance. Dès lors, comment le pauvre peut-il sortir de la pauvreté ?
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Un texte inédit du grand sociologue allemand pour comprendre - à travers des thèmes comme l'empathie, le sentiment amoureux, la prostitution, la coquetterie, les stratégies de séduction ou encore le sens de l'acte sexuel - la différence des sexes et les solutions que les hommes et les femmes inventent au quotidien pour se définir les uns par rapport aux autres.
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La Parure : et autres essais (2e édition)
Georg Simmel, Philippe Marty, Michel Collomb, Florence Vinas
- Éditions de la Maison des sciences de l'homme
- 4 Octobre 2021
- 9782735127665
Le choix de textes de Georg Simmel, réunis dans ce livre, procède de la même curiosité éclectique qui a présidé à la réception de son oeuvre en France, en mêlant des études de psychologie sociale, qui prolongent celles déjà traduites sur l'argent, la mode, le conflit ou la femme, et des essais portant sur des questions d'esthétique. Douze des treize études ici réunies ont en commun d'avoir été écrites entre 1906 et 1908, c'est-à-dire à une période où Simmel s'est déjà éloigné du néo-kantisme et développe, en dehors de toute visée systématique, les analyses sociologiques qui formeront, en 1908, la matière de son oeuvre maîtresse : Sociologie. Études sur les formes de la socialisation. Dans ces essais, Simmel s'intéresse à des objets concrets, à des réalités de la vie quotidienne, telles que la vie de couple, la décoration de la maison, le désir qu'a tout individu de briller et de se parer. Cependant l'originalité et la profondeur des idées qu'exposent ces courts textes les tiennent à mille lieues de la littérature de circonstance. Qu'elles abordent le jeu d'une grande comédienne, comme la Duse, la théâtralité mensongère des ruelles vénitiennes ou les efforts de la peinture pour suggérer la troisième dimension, les réflexions de Simmel font toujours écho à la théorie philosophique : les concepts du néo-kantisme s'y retrouvent, sous une forme diffuse et adaptée aux besoins d'une conversation avec un lecteur cultivé mais pas nécessairement spécialisé. Dans l'essai plus tardif sur "La caricature", le changement des références philosophiques est patent : ce sont désormais les reflets d'une philosophie de la vie bergsonienne qui colorent l'analyse.
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Certains des plus beaux textes de la philosophie ont été écrits à l'approche de la mort. Ce livre ultime de Georg Simmel ne fait pas exception. Atteint d'un cancer, le célèbre philosophe et sociologue allemand, disparu en 1918, à soixante ans, se penche avec intensité, émotion et subtilité sur le mouvement de la vie, le temps et le dépassement de la mort.
Inédit en français, animé par une vision sereine, non angoissante, de la mort, Intuition de la vie, où Simmel offre une alternative à l'impératif moral kantien et repense l'élan vital de Bergson, a suscité l'admiration de philosophes parmi les plus importants du XXe siècle, dont Martin Heidegger, Raymond Aron et Vladimir Jankélévitch. -
L'argent dans la culture moderne et autres essais sur « l'économie de la vie »
Georg Simmel
- Hermann
- 14 Mars 2018
- 9791037027467
Plutôt qu'un penseur politiquement engagé et révolutionnaire, il fallait un virtuose de l'interdisciplinarité comme Georg Simmel (1858-1918) pour faire résonner entre elles les approches de l'économie sur lesquelles se fondent les différentes pratiques culturelles et disciplines scientifiques. Son oeuvre, émaillée de références à l'histoire médiévale, à la théologie, à la philosophie néokantienne, à l'éthique de Spinoza, à la critique de Marx, aux romans de Zola et à la métapsychologie naissante, notamment, rappelle comment le mot économie ne saurait appartenir en propre à aucun des champs qui s'en réclament, l'un de ceux-ci dût-il se baptiser lui-même en référence à la notion.
Les essais de Simmel ont ainsi fait de l'argent un exemple de tout média mettant en relation la valeur des phénomènes les uns par rapport aux autres. Mais ce moyen qu'il était pour arriver à des fins s'est hélas érigé lui-même en fin dans notre imaginaire ainsi que dans nos pratiques. Et sans varier jamais son argumentation, Simmel a pu se faire tantôt apologiste de ces puissances de l'argent, tantôt le critique intraitable, selon la façon dont les sociétés y recourent.
L'approche interdisciplinaire de Simmel est tout indiquée pour rendre compréhensibles l'ascension délétère de l'argent et d'autres modalités structurantes de la vie sociale au rang de fin en soi. -
La position de l'Allemagne impériale soucie Georg Simmel : où doit-elle se situer vis-à-vis de la catastrophe survenant dans la vieille Europe disloquée, et à l'heure de son « américanisation » ? Dans les textes de ce recueil réunis pour la première fois, Simmel s'exprime moins en universitaire qu'en penseur du lien social, à qui les formes et l'intensité de la guerre en cours imposent une difficile épreuve de vérité. Épreuve personnelle aussi, car la Grande Guerre oppose les philosophes de la même école de pensée - comme on le voit en lisant les pages de Simmel en regard des adresses de Bergson à ses collègues académiciens (rééditées aux PUF en 1972 par A. Robinet dans les Mélanges), puis à l'opinion américaine, lors de ses deux voyages aux États-Unis, en 1917.
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L' Argent dans la culture moderne : et autres essais sur l'économie de la vie (2e édition)
Georg Simmel, Daniel Meyer, Gérard Raulet, Philippe Despoix, Alain Deneault, Alexandre Dupeyrix, Vanessa Wilkening, Céline Colliot-Thélène
- Éditions de la Maison des sciences de l'homme
- 23 Novembre 2020
- 9782735127320
« L'argent est la seule création culturelle qui soit de pure énergie, qui se soit complètement abstraite de son support matériel, n'étant plus qu'absolu symbole. Il est le plus significatif des phénomènes de notre temps dans la mesure où sa dynamique a envahi le sens de toute théorie et de toute pratique. » La Philosophie de l'argent de Georg Simmel, dont la première édition parut en 1900, suivie d'une édition augmentée en 1907, a donné à la sociologie, au moment même où elle naissait en Allemagne, un tour très particulier. Comme le marxisme Simmel traite du capital et du travail ; comme Max Weber il traite des formations sociales et des forces morales qui les portent. Mais il le fait en des termes qui, tout à la fois, sont profondément marqués par le contexte spirituel de l'époque - en particulier la « philosophie de la Vie » - et qui ont révélé toutes leurs potentialités critiques en ce qui concerne l'interprétation de la « vie moderne ». Les cinq textes de ce recueil portent précisément sur le rapport entre l'argent et « l'économie de la vie ». Il ne s'agit nullement de parega mais, dans l'optique de la sociologie de la culture dont Simmel est le fondateur, d'études qui permettent d'appréhender l'ensemble de sa pensée et qu'il a d'ailleurs en partie intégrées à certaines de ses publications majeures, et notamment à son ouvrage-testament Lebensanschauung.
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"Das Geld steht vermge der Abstraktheit seiner Form jenseits aller bestimmten Beziehungen zum Raum: Es kann seine Wirkungen in die weitesten Fernen erstrecken, ja, es ist gewissermaßen in jedem Augenblick der Mittelpunkt eines Kreises potenzieller Wirkungen."....
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Hauptprobleme der Philosophie, von Georg Simmel, Philosoph und Soziologe :??
- Vom Wesen der Philosophie?
- Sein und Werden?
- Vom Subjekt und Objekt?
- Von den idealen Forderungen -
Vier Metaphysische Kapitel :
1. Die Transzendenz des Lebens
2. Die Wendung zur Idee
3. Tod und Unsterblichkeit
4. Das individuelle Gesetz -
Georg Simmel hat mit seinen kulturphilosophischen und kultursoziologischen Schriften einen wichtigen Beitrag zu einem besseren Verständnis der Moderne geleistet. Er sah dabei in einer spezifischen ästhetischen Erfahrung von Modernität die Mglichkeit gegeben, der epochalen Eigenart des modernen Lebens mit allen seinen Spannungen, Konflikten und Paradoxien auf die Spur zu kommen, ohne diese auf eine bereits vorab festgelegte begriffliche Systematik zu reduzieren. Im vorliegenden Band wird Simmels Programm einer Soziologischen Ästhetik unter anderem anhand einiger seiner kunstkritischen Schriften aus den 1890er Jahren, seinen Arbeiten über die Rolle der modernen Kunst- und Gewerbeausstellungen, die soziologische Bedeutung der Mode und des Schmucks sowie seiner Studien über die Geselligkeit und die Koketterie dokumentiert.
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Superiority and Subordination as Subject-Matter of Sociology
Georg Simmel
- LM Publishers
- 9 Août 2019
- 9782366597417
Every social occurrence as such, consists of an interaction between individuals. In other words, each individual is at the same time an active and a passive agent in a transaction. In case of superiority and inferiority, however, the relation assumes the appearance of a one-sided operation; the one party appears to exert, while the other seems merely to receive an influence. Such, however, is not in fact the case. No one would give himself the trouble to gain or to maintain superiority, if it afforded him no advantage or enjoyment. This return to the superior can be derived from the relation, however, only by virtue of the fact that there is a reciprocal action of the inferior upon the superior. The decisive characteristic of the relation at this point is this, that the effect which the inferior actually exerts upon the superior is determined by the latter. The superior causes the inferior to produce a given effect which the superior shall experience. In this operation, in case the subordination is really absolute, no sort of spontaneity is present on the part of the subordinate. The reciprocal influence is rather the same as that between a man and a lifeless external object with which the former performs an act for his own use. That is, the person acts upon the object in order that the latter may react upon himself. In this reaction of the object no spontaneity on the part of the object is to be observed, but merely the further operation of the spontaneity of the person. Such an extreme case of superiority and inferiority will scarcely occur among human beings. Rather will a certain measure of independence, a certain direction of the relation proceed also from the self-will and the character of the subordinate. The different cases of superiority and inferiority will accordingly be characterized by differences in the relative amount of spontaneity which the subordinates and the superiors bring to bear upon the total relation. In exemplification of this reciprocal action of the inferior, through which superiority and inferiority manifests itself as proper socialization, I will mention only a few cases, in which the reciprocity is difficult to discern...
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Sociology of Secrecy and of Secret Societies
Georg Simmel
- Human and Literature Publishing
- 9 Février 2023
- 9782381116280
All relationships of people to each other rest, as a matter of course, upon the precondition that they know something about each other. The merchant knows that his correspondent wants to buy at the lowest price and to sell at the highest price. The teacher knows that he may credit to the pupil a certain quality and quantity of information. Within each social stratum the individual knows approximately what measure of culture he has to presuppose in each other individual. In all relationships of a personally differentiated sort there develop, as we may affirm with obvious reservations, intensity and shading in the degree in which each unit reveals himself to the other through word and deed. How much error and sheer prejudice may lurk in all this knowing is immaterial. Just as our apprehension of external nature, along with its elusions and its inaccuracies, still attains that degree of truth which is essential for the life and progress of our species, so each knows the other with whom he has to do, in a rough and ready way, to the degree necessary in order that the needed kinds of intercourse may proceed. That we shall know with whom we have to do, is the first precondition of having anything to do with another. The customary reciprocal presentation, in the case of any somewhat protracted conversation, or in the case of contact upon the same social plane, although at first sight an empty form, is an excellent symbol of that reciprocal apprehension which is the presumption of every social relationship...
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The Persistence of Social Groups
Georg Simmel
- Human and Literature Publishing
- 9 Février 2023
- 9782384691388
It is the doubtful advantage of incipient sciences that they must temporarily furnish refuge for all sorts of vagrant problems. The boundaries of new sciences are necessarily indefinite and indefensible. They are thus open to all the homeless. They therefore gather by degrees a miscellaneous content which cannot be managed. Then the process of limitation begins. The immediate effect is disappointing, but, on the other hand, precise bounds secure sciences against later disappointment. The science of sociology is entering the stage of definition. It is beginning to assort the confused mass of problems that threatened to overwhelm it. Suffrage within the science is no longer unchallenged. The exact boundaries of the science are not yet beyond dispute, but in every direction earnest scientific efforts are evident to draw permanent lines of division. For a while the term "sociology" seemed to be a magic word that promised to solve all the riddles of history and of practical life, of ethics and of aesthetics, of religion and of politics. The source of this error is in the conception that the subject-matter of sociology is the whole sum of occurrences which take place in society. From that standpoint all problems that do not belong to physical science seem to fall within the scope of sociology. It is self-evident that this standpoint is untenable. It is plainly nonsensical to throw into one big pot labeled "sociology" all those researches which have been satisfactorily conducted by national economy, history of civilization, philosophy, political science, statistics, demography, juridical science, and ethics...