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Entreprise, économie & droit
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La vertu dangereuse : les entreprises et le piège de la bien-pensance
Julia de Funès
- Éditions de l'Observatoire
- Essais
- 16 Octobre 2024
- 9791032933800
Le monde de l'entreprise s'humanise, s'adoucit, s'assouplit. Télétravail, semaine de quatre jours, management participatif... Les sociétés s'ouvrent à plus d'autonomie et de confiance. On ne peut que se réjouir de ces libertés nouvelles. Mais gare à l' « empire du bien » ! Lorsque la pensée positive infuse les esprits, que la bienveillance devient une injonction et le bien-être l'unique boussole, le risque est grand de sombrer dans une bien-pensance mortifère pour l'intelligence. Julia de Funès ausculte sans complaisance les symptômes de ce mal qui gangrène désormais nos entreprises : coachs en développement personnel, fresques collaboratives en tous genres, chasse aux talents et aux soft skills, quête effrénée de diversité et d'inclusion... Au fil d'une analyse implacable, elle démontre combien cette volonté du bien, aussi généreuse soit-elle, peut culminer en démagogie ou en imposture. Le mieux n'est-il pas souvent l'ennemi du bien ? Salutaire pamphlet contre le politiquement correct et le prêt-à-penser, La vertu dangereuse est un appel à la résistance. Résistance au consensus mou, à la moraline simpliste, aux bons sentiments convenus.
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La comédie (in)humaine ; comment les entreprises font fuir les meilleurs
Nicolas Bouzou, Julia de Funès
- Éditions de l'Observatoire
- 5 Septembre 2018
- 9791032903988
Réunions interminables, séminaires sportifs, inflation des process : l'entreprise est devenue le lieu de l'absurde. Julia de Funès et Nicolas Bouzou partent en croisade contre l'absence de sens qui paralyse nos sociétés et proposent des solutions concrètes.
Pourquoi le management vire-t-il souvent à la tragicomédie ? Pourquoi les entreprises s'évertuent-elles à bâtir des organisations qui font fuir les meilleurs alors que leur principal objectif devrait être d'attirer les talents ? Comment remédier concrètement à ces dysfonctionnements insensés, sources de burn-out, bore-out et autres brown-out ?
Pour la philosophe et l'économiste, défenseurs acharnés de la libre-entreprise, il est urgent de laisser les salariés exprimer librement leur intelligence critique et redonner du sens à leur travail.
Ce n'est pas avec des babyfoots, des formations ludiques, des documents PowerPoint à n'en plus finir ou des Chief Happiness Officers que l'entreprise de demain sera le lieu de l'innovation, de la performance et du progrès ! -
Durant quelques années, j'ai été chasseuse de têtes : j'étais censée évaluer des candidats expérimentés qui occupaient des fonctions complexes et techniques, auxquelles je ne pouvais, du haut de mes vingt-deux ans, rien comprendre. Je me suis aussitôt retrouvée confrontée au non-sens absolu. Comment évaluer ce que je ne connaissais pas ? Comment juger des compétences nécessaires à des métiers dont j'ignorais tout ?
C'est la philosophie qui m'a pour ainsi dire sauvée : mes études de philo m'ont enseigné à dynamiter mes préjugés et à rechercher le sens de ce qui est. C'est désormais ce que je m'emploie à faire, à la demande des entreprises, avec leurs collaborateurs. Je vous invite donc à un voyage philosophique, au ton volontairement léger, dans le monde des affaires.