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Rachel Bouvet
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Mouvantes et émouvantes : Les plantes à travers le récit
Rachel Bouvet, Stéphanie Posthumus, Collectif
- Les Presses de l'Université de Montréal
- « Cavales »
- 11 Janvier 2024
- 9782760649606
Les plantes bougent, se déplacent, se transforment, même si leurs mouvements sont souvent imperceptibles à l'oeil humain. Alors, comment faire pour mieux les voir, les percevoir et les sentir ? Les concepts issus des sciences botaniques - phototropisme, géotropisme, hydrotropisme, chimiotropisme - ne permettent pas de décrire leur poéticité ou leur capacité à « faire monde » en nouant des relations avec d'autres organismes vivants et avec les éléments, sol, air, eau, soleil. Chercher le végétal dans le texte littéraire, c'est contribuer à le mettre en branle, à susciter l'émotion.
« Mouvantes et émouvantes » : telles sont les qualités des plantes souvent passées sous silence que ce collectif nous invite à observer avec une attention renouvelée. Malgré sa complexité, l'idée que la mobilité végétale passe aussi par le récit se comprend aisément dans les textes de cet ouvrage qui multiplie les angles d'approche et privilégie un regard volontairement décentré. Pour les pouces verts et toute personne cultivée et sensible aux questions éco-littéraires. -
Quel usage peut-on faire du monde?
Naviguer de rive en rive, serrer l'Autre dans ses bras et sur son coeur : être dans cette altérité grandissant au hasard des voyages et des continents qui séduisent et qui forment notre humanité. Initier la relation. Nourrir la rencontre. Féconder la terre. De la Bretagne à l'Égypte, du Maroc à l'Espagne, de l'Afrique du Nord au Québec, les identités se font et se défont. Rachel Bouvet donne le ton, trace une route d'eau, de terre et de mots. Elle emprunte au passage quelques figures de l'Orient et du monde arabe. Elle indique sa manière de cheminer dans ce vaste monde. Quelques questions essentielles surgissent : À quel territoire appartient-on aujourd'hui? Comment refuser cette géographie déchirée qui condamne à l'exclusion et au racisme? Quel héritage assumeront les enfants issus de ces pérégrinations?
Point de vue de l'autrice
C'est ainsi que ma vie s'est déroulée, d'une vague à l'autre, d'un pays à l'autre; elle a dérivé selon les courants, les vents et les humeurs. J'ai le sentiment d'avoir d'abord écrit la terre avec mes pas, en me laissant guider par une boussole intérieure. -
Ville et géopoétique
Rachel Bouvet, Georges Amar, Jean-Paul Loubes
- Editions L'Harmattan
- 1 Mai 2016
- 9782336760940
La ville post-moderne, confrontée aux questions écologiques, à la ségrégation de ses territoires et de ses populations, est-elle encore le lieu d'une poétique urbaine ? Les surréalistes, les situationnistes, avaient su, au-delà de la seule nostalgie, montrer la puissance poétique de ce lieu de culture. Ce volume confronte les questionnements et marque une étape dans le travail critique que le devenir urbain de l'humain contemporain rend plus urgent que jamais.
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Une femme perd sa voix. Elle écrit pour reprendre possession de son corps abîmé. Elle chemine ainsi, s'ancre par l'écriture dans sa voix intime, qui résonne avec d'autres silences et paysages de terre, d'eau... La guérison est amorcée avec cette symphonie de voix. Une multitude de visages, de corps et de voix se tissent et se racontent à travers les routes qui n'en finissent pas. Ce livre est un grand silence, une halte entre nous et le vivant ; un bruissement qui dit la relation, la tendresse, l'existence, d'où la musique des mers, des fleuves et des forêts.
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Topographies romanesques
Rachel Bouvet, Audrey Camus
- Presses de l'Université du Québec
- Interferences
- 22 Août 2011
- 9782760529694
Quel sens donner aux notions d'espace mais aussi d'univers, de lieu ou de pays dans le cadre du roman et comment les décliner pour l'étude de la topographie fictionnelle ? Une quinzaine de chercheurs des deux côtés de l'Atlantique et un écrivain féru de géographie imaginaire tâchent d'apporter des éléments de réponse._x000D_
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Échos du lac Marie-Le Franc
Rachel Bouvet, Louis Le Tellec, Yannick Gueguen, Chloe Rolland, Julien Bourbeau, Christian Pare, Nicolas Lanouette, Laur
- Presses de l´Écureuil
- 6 Avril 2021
- 9782981339140
Ce carnet numérique rassemble les contributions des participants à l'intervention géopoétique ayant eu lieu au lac Marie-Le Franc en octobre 2014, dans la Réserve faunique Papineau-Labelle. Échos de la symbiose entre un lieu et une oeuvre littéraire, échos entre les sons, les images et les mots, échos virtuels que le lecteur peut écouter au gré de ses humeurs, dehors ou dedans.
Centré sur la dimension sonore des lieux et de l'écriture, il comprend plusieurs volets :
l'oeuvre sonore « L'écho du lac », réalisée par Yannick Guéguen et Étienne Legast pour l'occasion et produite par La Traversée - le parcours géolocalisé peut aussi être expérimenté in situ, à l'aide d'un Iphone ou d'un audioguide disponible au poste d'accueil de La Minerve et sur ce lien (www.yannickgueguen.com/echo) ;
le film de Michèle Houle « Marie Le Franc et le lac », pérennisant l'hommage rendu à l'écrivaine d'origine bretonne pour le 50e anniversaire de sa mort lors de l'inauguration d'un panneau d'interprétation ;
certains extraits de ses oeuvres, choisis et lus par les participants, entremêlés avec les poèmes, récits, essais, photographies, cartes, bandes sonores et vidéos des uns et des autres.
La publication de ce carnet s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche-création de Rachel Bouvet, Denise Brassard, André Carpentier, Bertrand Gervais, Hélène Guy et Jean Morisset intitulé « Éléments d'un imaginaire des lieux : traces et tracés géopoétiques », projet subventionné par le Fonds québécois de recherche sur la société et la culture.
Avec la participation de :
Rachel Bouvet - Louis Le Tellec - Yannick Guéguen - Étienne Legast - Chloë Rolland - Julien Bourbeau - Christian Paré - Nicolas Lanouette - Laure Morali - Michèle Houle - Denise Brassard - Claudette Lemay - Marjolaine Deneault - Gabrielle Girard Lacasse - Jean Morisset - Jean Désy - Gabrielle Laroche - Gilles Thépôt - Chantal Savoie - Isabelle Duval - Martha Tremblay-Vilão -
Tangence. No. 125-126, 2021
Dominique Raymond, Myriam Marcil-Bergeron, Rachel Bouvet, Pierre-Louis Patoine, Daniel Laforest, Christophe Martin,
- Tangence - Tangence
- 24 Octobre 2024
- 9782925015208
La littérature québécoise des trente dernières années s'est enrichie de pratiques reposant en tout ou en partie sur les mathématiques, notamment celles de Cassie Bérard (La valeur de l'inconnue[2]), de Jean-François Chassay (Les taches solaires[3]), de Sébastien Dulude (Divisible par zéro[4]), de Nicole Brossard (Baroque d'aube[5]), de Wajdi Mouawad (Incendies[6]), de Steve Savage (2 x 2[7]), d'Alexandre Bourbaki (Traité de balistique[8]), de Dominique Fortier (Les larmes de saint Laurent) et de Jacques Marchand (La joie discrète d'Alan Turing[9]). En parallèle, on remarquera l'effort de catalogage de ce qu'on nomme en anglais la mathematical fiction de la part du professeur Alex Kasman, du Collège de Charleston aux États-Unis. Son importante base de données[10] cumule plus de 1 369 titres, depuis Les oiseaux d'Aristophane (414 av. JC) jusqu'à Apeirogon de Colum McCann (2020). En outre, la formation de l'Oulipo en 1960 a certainement contribué à la valorisation des points de rencontre entre ces deux disciplines fondamentales, multipliant les exemples poétiques (Cent mille milliards de poèmes de Queneau[11], de Roubaud[12]) et narratifs (Paris-Math de l'Oulipo[13], La formule de Stokes d'Audin[14], L'anomalie de Le Tellier[15]). Encouragée par cette triple impulsion qui anime en un même mouvement la littérature et les mathématiques, je porterai mon attention sur le contenu du concept de la math-fiction, étonnamment délaissé par la critique[16], et plus précisément sur les critères qui le fondent, afin de le définir en intension plutôt qu'en extension. Intension et extension relèvent de la logique du langage : une classe peut être définie en extension, par la désignation de chaque élément qui en fait partie, comme dans le cas qui nous occupe, puisque les oeuvres énumérées fonctionnent comme autant d'exemples de la classe math-fiction , ou en intension, par la description d'un certain nombre de prédicats qui définit cette classe ; l'objectif, donc, poursuivi par cet article. Je m'occuperai à peine de poésie[17] et très peu des autres formes artistiques investies par la math-fiction, comme le cinéma, pour privilégier le support textuel. En somme, plutôt que d'examiner « ponts » et « passerelles[18] » entre la littérature et les mathématiques, j'envisagerai la math-fiction comme un genre littéraire, en relevant d'abord quelques manières dont s'inscrivent les maths dans une oeuvre de fiction, puis en exposant deux grandes configurations internes, opposées voire contradictoires, qui animent les oeuvres de math-fiction. Je terminerai cet article en comparant la math-fiction à sa proche parente, la science-fiction.
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étranges récits, étranges lectures ; essai sur l'effet fantastique
Rachel Bouvet
- Presses de l'Université du Québec
- 15 Mai 2013
- 9782760538405
L'enjeu de ce livre est double: d'une part, il s'agit de définir l'effet fantastique, dont tout le monde parle mais qui n'a pas fait l'objet d'une véritable étude, et d'autre part, de remettre en cause la conception selon laquelle la lecture est un processus fondé sur l'élimination des indéterminations.
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Entre les feuilles : Explorations de l'imaginaire botanique contemporain
Rachel Bouvet, Stéphanie Posthumus, Jean-Pascal Bilodeau, Flore Fauve
- Presses de l'Université du Québec
- Approches de l'imaginaire
- 24 Avril 2024
- 9782760559837
La littérature joue un rôle important en tant que révélateur d'un rapport dynamique au végétal, basé sur une sensibilité écologique : c'est ce que cherche à montrer cet essai, qui offre une synthèse des réflexions collectives menées dans le cadre du groupe de recherche L'imaginaire botanique.
Entre les feuilles : explorations de l'imaginaire botanique contemporain adopte une approche botanique de la littérature développée à partir de l'analyse d'un corpus de textes publiés depuis les années 1980, émanant des différentes régions de la francophonie. Aux figures de l'herbier, du jardin, du champ et de la forêt, qui forment les quatre grands axes de la réflexion, s'ajoute un axe transversal, celui de la mobilité des plantes, obligeant à reconsidérer les préconceptions de la plante comme être non doué de mouvement. Plusieurs portraits de plantes parsèment les pages, de manière à tisser des liens avec le végétal, avec le dehors.
S'inscrivant dans le domaine des études végétales, la réflexion conjugue diverses approches théoriques, notamment la géopoétique et l'écocritique, tout en faisant appel à la botanique, aux humanités environnementales et à la philosophie du vivant. Les scientifiques autant que les férus de botanique, les néophytes, les littéraires et les adeptes de plantes trouveront leur compte dans cette lecture.