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Roxane Gay
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Bad Feminist. Derrière ce titre ironique, Roxane Gay développe une réflexion révolutionnaire et bienvenue sur l'état actuel du féminisme. Lassée des prises de position parfois trop clivantes de certaines organisations féministes, et fatiguée d'entendre des femmes dire qu'elles ne sont pas féministes, elle rappelle que la défense de l'égalité des sexes ne dispense pas d'assumer ses contradictions : on peut aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose et revendiquer le fait d'être féministe.
Bad Feminist regroupe ses chroniques initialement publiées dans The Guardian et sur le site The Rumpus. Roxane Gay y parle de culture, de race, de sexe et de genres, de stéréotypes sur l'amitié féminine, en se fondant sur sa propre histoire de femme noire dans l'Amérique contemporaine. Le portrait qui émerge en filigrane est celui d'une femme au regard d'une incroyable justesse, aussi bien sur elle-même que sur notre société. Une société dans laquelle les produits culturels que nous consommons entretiennent bon nombre de stéréotypes qui finissent par nous définir.
Après avoir lu Bad Feminist, vous ne verrez plus les femmes, ni le monde, de la même façon. -
Difficult Women donne la parole à un choeur de femmes inoubliables. Dans un style vif et déroutant, Roxane Gay sculpte des visages qui restent longtemps gravés en nous.
Deux soeurs sont inséparables depuis qu'elles ont été kidnappées et violées, enfants.
Une femme fait semblant de ne pas se rendre compte que son mari et son frère jumeau se font passer l'un pour l'autre au lit.
Une strip-teaseuse, qui doit payer ses études, repousse les avances d'un client riche.
Un homme fonce dans le soleil et absorbe toute la lumière du monde...
Autant de voix qui racontent au quotidien la passion, l'obsession, l'amour et la violence des relations. Roxane Gay creuse les bas-fonds de l'Amérique moderne au miroir de ces femmes puissantes. -
Fille de l'un des hommes les plus riches d'Haïti, Mireille Duval Jameson mène une vie confortable aux États-Unis. Mais alors qu'elle est en vacances à Port-au-Prince avec son mari Michael et leur bébé Christophe, Mireille est kidnappée. Ses ravisseurs réclament un million de dollars à son père. Pourtant, ce dernier refuse de payer la rançon, convaincu que toutes les femmes de sa famille seraient alors enlevées les unes après les autres. Pendant treize jours, Mireille vit un cauchemar. Son ravisseur, dit le commandant, est d'une cruauté sans nom.
Comment survivre dans de telles conditions et, une fois libérée, comment surmonter le traumatisme, pardonner à son père et recréer une intimité avec son mari ?
Mireille et les siens vont pourtant réussir à reprendre pied et découvrir que la rédemption peut revêtir les formes les plus inattendues. -
Dans Ayiti, Roxane Gay rompt avec les stéréotypes et les idées fausses sur les Haïtiens et les Américains d'origine haïtienne.
Ayiti rassemble quinze récits de Roxane Gay explorant les expériences de la diaspora haïtienne en Amérique du Nord. Gay n'hésite pas à critiquer ni à montrer comment les malheurs d'Haïti attirent les médias. C'est une langue crue, pleine d'audace et de saveurs, qui raconte Haïti.
Un couple marié veut quitter le pays en bateau pour l'Amérique. Une jeune femme se procure un philtre d'amour vaudou pour piéger un camarade de classe. Une mère emmène un soldat étranger chez elle comme pensionnaire (de son lit !). Et une femme, qui déménage plus tard en Amérique pour une nouvelle vie, conçoit une fille au bord d'une rivière en fuyant un massacre terrifiant... -
Si vous êtes une femme et que vous vivez aux États-Unis ou dans un pays occidental ; si vous êtes obsédée par l'idée de manger trop ou de ne pas manger assez (c'est plus rare) ; si vous utilisez des mots comme "craquer" et "péché mignon" - ces mots qui nous inspirent un sentiment de honte et destinés à mettre nos corps au pas, il est fort probable, et ce quelle que soit votre silhouette, que vous entretenez un rapport à la nourriture frisant le fétichisme.
À celles qui rentrent dans ce modèle de plus en plus étriqué, félicitations! Les vêtements sont coupés pour vous, les producteurs de chou kale vous adorent et l'opinion publique avec eux. Les autres risquent de rester dans l'ombre, à l'endroit précis où l'auteur de ce livre voulait se trouver.
Dans Hunger, un essai courageux et sans concessions, Roxane Gay retrace comment une agression sexuelle subie dans son enfance l'a conduite à prendre volontairement du poids afin d'être invisible et par conséquent 'en sécurité'. Dès le début de son livre, elle recommande à ceux qui ont soif de témoignage triomphant sur la perte de poids de passer leur chemin. Pourtant Hunger n'en est pas moins un triomphe, car, à travers l'expérience de Roxane Gay, nous apprenons une leçon fondamentale : nous devrions tous faire preuve de davantage de bienveillance envers la réalité du corps des autres et nous réconcilier avec le nôtre. -
Depuis cinquante ans, les femmes de la famille Banks sont les cambrioleuses les plus célèbres de Chicago. Elles ont bâti leur réussite sur une règle simple : ne jamais être trop gourmande. Mais quand la plus jeune du clan, qui a tourné le dos à ses proches, entrevoit la possibilité d'un coup magistral, l'occasion est trop belle pour ne pas réunir trois générations de voleuses et en profiter pour venger la mort d'un être cher trop tôt disparu. La chroniqueuse du New York Times Roxane Gay (Hunger, Black Panther) et la dessinatrice Ming Doyle (The Kitchen) sont le cerveau et le bras armé qui ont orchestré le casse du siècle.
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Cet ouvrage courageux et sans concessions est le récit autobiographique de l'auteure. Victime d'un viol collectif à douze ans, elle perd son enfance, son innocence et la substance d'elle-même. Elle grandit en taisant ce drame à son entourage, mais garder un tel secret ne se vit pas impunément. Pour survivre, elle se met à manger. Sans faim. Tout le temps. La nourriture devient son refuge, sa protection, son amie, pour combler son vide intérieur, pour cesser d'être désirable en érigeant une forteresse imprenable autour d'elle. Elle devient obèse.
Le livre de Roxane Gay n'est pas un témoignage triomphant sur la perte de poids, parce que le combat à mener contre ce corps refuge, mais aussi prison, est incessant. Parce qu'il est des plus douloureux, physiquement et psychologiquement. Parce qu'être obèse est socialement inacceptable. Pourtant, Hunger n'en est pas moins un triomphe, car à travers l'expérience de Roxane Gay, nous apprenons une leçon fondamentale : nous devrions tous faire preuve de plus de bienveillance envers la réalité du corps des autres et nous réconcilier avec le nôtre -
Derrière ce titre ironique, Roxane Gay développe une réflexion révolutionnaire et bienvenue sur l'état actuel du féminisme. Lassée des prises de position parfois trop clivantes de certaines organisations féministes, elle rappelle que la défense de l'égalité des sexes ne dispense pas d'assumer ses contradictions. On peut aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose et revendiquer le fait d'être féministe. En se fondant sur sa propre histoire de femme noire dans l'Amérique contemporaine, elle parle de culture, de race, de sexe et de genre, d'amitié féminine. L'ouvrage regroupe les chroniques de l'auteure initialement publiées dans The Guardian et sur le site The Rumpus. Le portrait qui émerge en filigrane est celui d'une femme au regard incroyablement juste porté aussi bien sur elle-même que sur notre société