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Sophie Fontanel
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Une amoureuse de la mode arpente le musée du Louvre et décrit..." Chacun visite le plus célèbre musée du monde à travers qui il est. Je suis critique de mode. C'est donc en critique de mode que j'ai entamé une longue déambulation au Louvre, dont je connais désormais, sinon tous les recoins, du moins tous les ourlets, toutes les ceintures, toutes les passementeries, tous les volants des manches... "Parcourir le Louvre comme si le musée était le théâtre d'un défilé de mode, envisager cinq mille ans d'histoire de l'art -; des statuettes du département des Antiquités orientales à Delacroix, en passant par Vinci, Goya, Rembrandt et tous les plus grands maîtres -; sous le
prisme de sa passion pour le vêtement, tel est le pari réjouissant de Sophie Fontanel. Un périple bien moins futile qu'il n'y paraît. -
" Que les merveilles, d'une manière ou d'une autre, soient à nous tous, c'est cela qui n'a pas de prix. "En ce mois de juillet 2024, combien sommes-nous à avoir été touchés par cette grande Boule, la vasque abritant la flamme olympique ?
Des millions...
Qu'on l'ait vue de près ou loin, de ses propres yeux ou sur un écran, nous avons tous ressenti la même chose : la contemplation de cette boule a répondu à un profond besoin d'élévation.
Par un beau soir d'été, Sophie Fontanel la découvre avec stupeur sous ses fenêtres. Dès lors, elle va pour nous - et avec nous - couver cet astre. Allant à la rencontre de la foule en bas de chez elle jusqu'à l'homme qui a imaginé la vasque, mue par cette soif d'absolu que cette vision de beauté a déclenchée, elle cherche par quel miracle une telle chose a pu nous arriver.
Préface de Mathieu Lehanneur -
La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée où l'on peut vivre nu. Quelque chose de notre rapport au monde, de notre vulnérabilité et de notre grandeur se joue sur cette portion de terre. Sophie Fontanel a écrit le roman d'une révolution par la douceur, dont nous avons infiniment besoin. En vers.La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée. À côté de ses voisines de Port-Cros et Porquerolles, l'île du Levant est un endroit où l'on peut vivre nu (grâce à un arrêté préfectoral). Mais seulement sur 5% du territoire, les 95% restants étant occupés par l'armée qui teste ici ses missiles...
La douceur a-t-elle encore sa place dans notre monde ? Peut-elle résister à la violence qui nous entoure ? Dans ce décor prédestiné, où le hasard l'a menée, l'héroïne de ce roman ôte bien plus que ses vêtements, elle se met véritablement à nu. En sept jours, d'une rencontre à l'autre, elle va revivre les moments de son existence où s'est joué son rapport à la violence. Et comprendre que le pouvoir de la douceur est illimité. -
Admirable, l'histoire de la dernière femme ridée sur Terre
Sophie Fontanel
- Seghers
- 28 Septembre 2023
- 9782232147135
Que feriez-vous si vous étiez la dernière femme ridée sur Terre ? Une véritable ode à la vie par Sophie Fontanel.Dans le conte qu'est
Admirable, la Science a éradiqué les rides : plus personne n'en a.
Quelle n'est pas la stupeur de Siméon, jeune pianiste, lorsqu'il tombe nez à nez avec Admira, sur une route isolée du Péloponnèse, en Grèce... Admira est enjouée, mais toute striée par les signes de l'âge. Le jeune homme vient de découvrir la dernière femme ridée sur Terre.
Qui est-elle ? Et comment a-t-elle pu échapper au rajeunissement général ? Un voyage commence qui, de rencontre en rencontre, va mener Admira jusqu'au théâtre antique d'Épidaure. Pour imposer son irréductible foi en l'être humain.
***
" J'ai regardé venir mes rides, écouté toutes les sornettes. Et aussi, les vérités. J'ai croisé les peurs de chacun, de chacune, compris l'urgente nécessité, au lieu de combler les rides, de combler en nous des lacunes, des monstres qu'on se fait de tout, d'une peur pas facile à résoudre mais passionnante à amadouer. J'ai regardé les filtres jugés utiles sur un visage de vingt ans. Observé des personnes condamnées à lutter pour ressembler à une image du passé. Établi la folie du monde. Et je n'ai pas fait un pamphlet, pas un essai : j'ai fait un conte. J'ai revu
The Big Lebowski et je l'ai doté d'une soeur. J'ai revu
Zorba le Grec et j'ai savouré son bonheur. D'une graine de gaité, j'ai fait pousser une héroïne. Et puis j'ai vu un grand amour et j'en ai tapissé le livre. Bienvenue à vous dans le coeur de
La dernière femme ridée sur terre. "
Sophie Fontanel -
" Et enfin, à cinquante-trois ans, j'ai entrepris d'apparaître. " Et si tout ce qu'on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur des millions de chevelures, aux quatre coins de la planète, cachaient en fait une beauté supplémentaire que les femmes pourraient prendre avec le temps, beauté immense qui les sauverait de bien des angoisses, de bien de servitudes ? C'est en partant de cette intuition que Sophie Fontanel, un soir d'été, décide d'arrêter les colorations et de regarder pousser ses cheveux blancs. Comme elle est écrivain, elle en fait un livre, sorte de journal romancé de ce qu'elle n'hésite pas à appeler une " naissance ". Les semaines, les mois passent : un panache lui vient sur la tête, à mille lieues des idées préconçues sur les ravages du temps. Elle réalise que l'âge embellit aussi les femmes et que les hommes n'ont pas pour les cheveux blancs l'aversion qu'on supposait. Elle découvre que notre société n'attendait qu'un signal, au fond, pour s'ouvrir à une splendeur inédite, d'une puissance extraordinaire. Ce roman est une fête. Celle de la liberté.
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Si tout le monde faisait l'amour, on ne s'entendrait plus.
" Pendant une longue période, qu'au fond je n'ai à coeur ni de situer dans le temps, ni d'estimer ici en nombre d'années, j'ai vécu dans peut-être la pire insubordination de notre époque, qui est l'absence de vie sexuelle. Encore faudrait-il que ce terme soit le bon, si l'on considère qu'une part colossale de sensualité a accompagné ces années, où seuls les rêves ont comblé mes attentes - mais quels rêves -, et où ce que j'ai approché, ce n'était qu'en pensée - mais quelles pensées. Sur ce rien qui me fut salutaire, et dans lequel j'ai appris à puiser des ressources insoupçonnées, sur ce qu'est la caresse pour quelqu'un qui n'est plus caressé et qui, probablement, ne caresse plus, sur l'obsession gonflant en vous et dont on dit si bien qu'elle vous monte à la tête, sur la foule résignée que je devine, ces gens que je reconnais en un instant et pour lesquels j'éprouve tant de tendresse, je voulais faire un livre. " -
Pour toutes celles qui se sentent le talent d'écrire...
" En octobre dernier, quand, par un coup de téléphone, votre Académie a agité ses clochettes, c'est le nom de Magnus qui m'est venu en premier à l'esprit. Les choses naissent bien quelque part, et comment ne pas nous revoir, lui, le jeune garçon penché sur mes poèmes, et moi, au toupet illimité, qui le regardait lire... " À l'occasion de son discours de réception du prix Nobel de littérature, Annette Comte se souvient de ses dix ans et de celui qui lui a donné l'envie d'écrire. Elle raconte, émerveillée, ce que le flamboyant Magnus fut pour elle - et il fut tout - l'été 1972, dans le sud de la France. Mais ce n'est qu'en osant, à Stockholm, revenir ainsi sur cette première et immense peine de coeur qu'Annette prendra la mesure de ce qu'un écrivain demande à l'amour. -
L'histoire de l'amour d'une jeune fille pour sa mère.
Quand l'auteur parle de grandir, elle parle d'elle-même. Sa mère est dépendante d'elle. Il arrive que cette mère soit absente et parfois, au contraire, ses paroles et sa présence sont justes, drôles et imprévisibles. Et durant toute cette période, l'amour qu'elle a donné à sa fille lui est rendu comme on voudrait qu'il le soit toujours.Chaque morceau de la vie d'une vieille dame vulnérable est raconté : un jeune médecin, l'appétit, les vacances, un aide-soignant, les petits-enfants, des mains très douces, des souvenirs, l'Arménie, une amie d'enfance. À la page qui suit, on voit sa fille : une cavale, une vie à gagner, un défilé de mode, des articles à écrire, des dîners décommandés, la ville à traverser quand sa mère est tombée, les infirmières de jour et celles de nuit, les douceurs. Avec des phrases très simples : " Elle a fait de mon enfance une vraie enfance, je peux bien lui rendre à présent ", et qui vous serrent le coeur. Ou bien des dialogues : " Ouh là, ne prie pas pour moi, hein ? " J'ai demandé pourquoi. Elle a dit : " Ne va pas me faire repérer. "Le miracle du livre : parce que sa mère est devenue son enfant, l'auteur grandit. Elle a eu cette grâce et elle pense : " D'où me vient tout cet amour ? " -
À quoi riment nos vies sexuelles ?
La fable de la femme qui voulait que sa bouche ait du génie.La fable de l'homme qui savait simuler aussi bien qu'une femme.La fable de la peau de vache qui était cruelle sur Tinder.La fable du producteur qui croyait vraiment tout possible.La fable de la femme qui rêvait d'un peu de douceur.La fable de l'homme qui saoulait tout le monde avec ses clichés.La fable de la fille qui n'aimait pas qu'on lui présente des garçons.La fable de l'homme mené par son imprévisible engin.La fable de la femme qui en avait par-dessus la tête des fantasmes des autres.La fable de l'homme qui voulait changer ses habitudes.La fable de la jeune doublée par une vieille.La fable de l'homme qui se trompait sur les femmes.La fable de la femme qui voulait rire même au lit.& autres histoires -
" "Les revues, je les laisse', elle annonce à l'employé de l'émigration. On dirait que c'est une décision qu'elle prend, et non qu'elle en est réduite à cette dernière extrémité. Elle ouvre un des Vogue, en arrache une page, et la glisse, pliée, sous sa manche. Soudain, elle va vers un garçon splendide dont, dira-t-elle, elle a remarqué les babouches ouvragées, différentes. Une fois près de lui, elle voit qu'il a des cils d'ânesse. Elle ne s'est pas trompée. Elle dépose les cinq Vogue devant les babouches couleur mandarine : "Tiens, c'est pour toi.' Ma grand-mère, son coeur battant lui sort du buste. Sur ce quai de l'exode, du malheur et de l'expropriation, ce n'est pas rien de donner quelque chose à un ennemi qui vous a déjà pris l'essentiel. " Traversant tout le XXe siècle, La Vocation raconte le destin d'une famille d'émigrants arméniens fascinée par l'élégance française. En 1923, Méliné a vingt-deux ans et fuit les persécutions subies par son peuple, une page de Vogue coincée dans sa manche. Elle rêve de mode. Quatre-vingts ans plus tard, sa petite-fille, Sophie, journaliste, est nommée au poste de directrice de la mode à Elle, accomplissant ainsi le destin familial. Qui fut la plus heureuse des deux ? Méliné, qui cousait elle-même ses robes et admirait les belles dames depuis un banc, boulevard du Montparnasse, à Paris, dans les années 1930, ou Sophie, placée au premier rang des défilés de mode, avec un titre rutilant et du pouvoir ? Et où est l'élégance tant rêvée, au bout du compte ?
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L'amour dans la vie des gens
Sophie Fontanel
- Stock
- Hors collection littérature française
- 2 Avril 2003
- 9782234073715
« L'amour dans la vie des gens, des amis, de la famille, c'est ce que j'en ai vu, moi, l'année dernière, à un moment où j'étais très sensibilisée à ce sentiment, pour des raisons personnelles. Je me suis mise à regarder comment faisaient les autres, ce qu'ils voyaient comme solution pour moi, ou pour eux-mêmes. Et tous les soirs, je notais ce que j'avais vu ou entendu. Ou bien la pensée que ça m'inspirait. J?en recueillais des sentiments divers :
tantôt amusée : « Celui-ci : pas con, il ne pousse pas le catholicisme jusqu?à aimer tout le monde ».
tantôt surprise : « Ma gardienne, le courrier à la main : " Si on n?aimait que les gens qui nous aiment, qui commencerait ? ". »
Hilare devant une certaine spontanéïté : « Celui à qui ça fait comme une marque de fabrique : - Moi, je ne dis jamais " Je t?aime ". », mais aussi navrée : « Il préférait penser qu?elle était une sorcière, plutôt que d?admettre que, tout bêtement, il avait été ensorcelé ».
Furieuse de temps à autre : « Quand une histoire est impossible, ils pensent que ça n?est pas la peine de la vivre. En revanche, dans les livres ou les films, s?il n?y a pas cette impossibilité, ils trouvent aussitôt que l?histoire est ratée. »
Lucide, parfois: « Une nuit, ça me réveille, la pensée que dans mon cas, l?expression " donnant, donnant " signifie juste que je donne deux fois. »
Isolée, souvent : « Ils pensent que, comme je mets l?art au-dessus de tout, ça veut dire que je mets l?amour en dessous ». -
Extraits Rentrée littéraire Robert Laffont janvier 2016
Olivier Charneux, Denis Parent, Jacques Sarthor, Patrick Flanery, Claire Barré, Sophie Fontanel
- Robert Laffont
- 23 Décembre 2015
- 9782221192641
En avant-première, découvrez les premiers chapitres des titres de la rentrée littéraire de janvier 2016 des éditions Robert Laffont:
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Sophie Fontanel, La Vocation
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Phrères, Claire Barré
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Sanguinaires, Denis Parent
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Les Affreux, Jacques Sarthor
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Les Guérir, Olivier Charneux
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Terre déchue, Patrick Flanery