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Wole Soyinka
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Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde
Wole Soyinka
- Seuil
- Cadre vert
- 25 Août 2023
- 9782021497892
« Un tour de force. » Los Angeles Times
Dans un Nigéria imaginaire, un mystérieux réseau monnaie, en vue de pratiques rituelles, des organes dérobés à l'hôpital. Le docteur Menka s’en ouvre à son plus vieil ami, Duyole Pitan-Payne, bon vivant, yoruba, ingénieur émérite. Duyole s’apprête à prendre un poste prestigieux aux Nations unies, mais il semblerait qu’on soit déterminé à l’en empêcher. Et si le docteur Menka et Duyole ne savent pourquoi, ils ignorent aussi à quel point l'ennemi est proche et féroce.
Farce littéraire, machination redoutable et réquisitoire cinglant contre la corruption des élites, Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde est un grand roman qui signe le retour de Wole Soyinka, Prix Nobel, un des géants de la littérature mondiale.
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Traduit de l’anglais (Nigéria) par David Fauquemberg et Fabienne Kanor.
Né en 1934, Wole Soyinka a été le premier auteur africain à recevoir, en 1986, le prix Nobel de littérature. Il a écrit plus d’une vingtaine de pièces de théâtre, plusieurs anthologies de poésie, des Mémoires, des essais, des nouvelles. Et seulement trois romans, les deux derniers à cinquante ans d’intervalle. En 1965, cinq ans après l’indépendance du Nigéria, Soyinka était déjà une figure connue de l’opposition. Pendant la guerre civile, il fut accusé de complicité avec les rebelles et emprisonné vingt-deux mois. Depuis, sa voix n’a cessé de porter les critiques les plus caustiques à l’encontre des dictatures et de la mauvaise gouvernance de son pays. Ce roman est le fruit de cette longue expérience, l'œuvre d'un immense écrivain.
Auteure de sept romans dont Humus (Gallimard, 2006) et Louisiane (Rivages, 2020), de l'essai La Poétique de la cale : variations sur le bateau négrier (Rivages, 2023), réalisatrice de documentaires, Fabienne Kanor est professeure de littérature et de cinéma à Penn State University. Avec David Fauquemberg, elle a notamment traduit Barracoon de Zora Neale Hurston.
David Fauquemberg est l’auteur de quatre romans très remarqués, dont Nullarbor (prix Nicolas-Bouvier 2007) et Bluff (prix Gens de Mer 2018), et reporter entre autres pour la revue XXI et le magazine Géo. Il a traduit des auteurs aussi divers que Luis Sepúlveda, Tracy Chevalier, Eduardo Halfon, Chanelle Benz ou Nadine Gordimer. -
« L'œuvre du Nigérian Wole Soyinka est à l'image de son pays : immense, diverse, paradoxale. »
Le Monde
Wole Soyinka a grandi dans le village d’Aké, à l’ouest du Nigeria. Ses parents sont chrétiens, et son grand-père yoruba l’initie aux traditions spirituelles. Aimant les livres et les ennuis, ce petit garçon drôle et à la curiosité insatiable nous entraîne avec générosité dans le monde coloré qui l’a vu naître, rempli de découvertes, de saveurs, d’odeurs et de sensations. Classique de l’autobiographie africaine, ce texte d’une grande beauté lyrique est aussi un portrait intemporel des mystères de l’enfance.
Wole Soyinka, né en 1934 au Nigéria, est écrivain, poète et dramaturge. Il est le premier auteur africain à recevoir, en 1986, le prix Nobel de littérature. Accusé de complicité avec les rebelles pendant la guerre civile nigériane, il est emprisonné vingt-deux mois. Depuis, sa voix n’a cessé de critiquer les dictatures et la mauvaise gouvernance de son pays.
Traduit de l’anglais (Nigeria) et préfacé par Etienne Galle -
Un cri de colère universel contre l'oppression.
« L’homme meurt en tous ceux qui se taisent devant la tyrannie. »
Wole Soyinka est arrêté en 1967 après avoir rédigé un article appelant au cessez-le-feu pendant la guerre du Biafra. Enfermé à l’isolement pendant près de deux ans, il livre ici le récit de ses blessures, de sa souffrance et des humiliations subies. Chaque jour face à sa solitude, il affûte néanmoins sa détermination, approfondit sa réflexion politique et nourrit de nouveaux espoirs.
Plus qu’un ouvrage autobiographique, Cet homme est mort est une investigation intellectuelle et poétique, un plaidoyer universel contre l’oppression.
« Un récit d’indignation, d’humiliation, de désintégration mais aussi de détermination. » Le Monde diplomatique
Wole Soyinka, né en 1934 au Nigeria, est écrivain, poète et dramaturge. Il est le premier auteur africain à recevoir, en 1986, le prix Nobel de littérature. Accusé de complicité avec les rebelles pendant la guerre civile nigériane, il est emprisonné vingt-deux mois. Depuis, sa voix n’a cessé de critiquer les dictatures et la mauvaise gouvernance de son pays.
Traduit de l’anglais (Nigeria) par Etienne Galle. -
Soyinka part sur les traces de son père, et nous plonge dans le Nigeria colonial, à la veille de la guerre.
À la mort de son père, Wole Soyinka découvre un coffret rempli de lettres et de carnets intimes. Il décide de reconstituer dans un roman l’existence de ce directeur d’école primaire.Avant la Seconde Guerre mondiale, le Nigeria subit de plein fouet l’assaut de la puissance coloniale. Les intellectuels s’insurgent ou s’en accommodent, et la tradition africaine, puissant réseau de relations et de croyances, résiste. C’est toute une génération qui renaît au fil de ces pages, dans un pays en plein bouleversements.
« On ne voit plus jamais les choses de la même façon après avoir découvert la voix de Wole Soyinka. » Toni Morisson
Wole Soyinka, né en 1934 au Nigeria, est écrivain, poète et dramaturge. Il est le premier auteur africain à recevoir, en 1986, le prix Nobel de littérature. Accusé de complicité avec les rebelles pendant la guerre civile nigériane, il est emprisonné vingt-deux mois. Depuis, sa voix n’a cessé de critiquer les dictatures et la mauvaise gouvernance de son pays.
Traduit de l’anglais (Nigeria) et préface par Étienne Galle. -
La mort et l'écuyer du roi
Wole Soyinka
- Editions Hatier International
- Monde Noir
- 16 Octobre 2002
- 9782747308946
Trente jours après la mort du roi, son écuyer, son cheval et son chien doivent être sacrifiés afin qu'ils guident le souverain au royaume des morts. Ce sacrifice assurera la continuité entre le monde des vivants et celui des morts. L'histoire, tirée d'un fait réel, se déroule en 1946 au Nigéria, sous domination britannique. Le pouvoir colonial est décidé à s'opposer à la mort d'Elesin, l'écuyer. Il devient alors l'enjeu de deux communautés qui se dévoilent, se mesurent. Loin de se réduire à un banal conflit de cultures entre tradition et modernité, Blancs et Noirs, cette pièce nous initie aux mystères du rituel et de la métaphysique yoruba.
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Regrouper à la suite « De l'Afrique », la conférence « Le credo de l'être et du néant » et les essais « l'Afrique et son autre » et « la Quatrième Scène », c'est faire droit à la continuité d'une préoccupation centrale de Wole Soyinka, celle de mettre à jour le monde africain à partir de lui-même dans le mythe de la littérature.
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Ouvrage des Éditions Clé en coédition avec NENA
Le lion et la perle, première de ses pièces de théâtre à paraître en traduction française, est une comédie de moeurs dans la tradition satirique de Molière, cependant parfaitement africaine. La lutte entre l'homme d'action et de sagesse traditionnelle qu'est le chef Barocka et ce petit évolué, l'instituteur Lakounlé, pour posséder cette perle qu'est la jeune et jolie Sidi reflète l'opposition combien actuelle entre les tenants de la tradition et les promoteurs d'un certain modernisme. Le langage poétique et le déroulement dramatique, dans lequel s'insèrent trois grandes des scènes de mime, révèlent un sens accompli du théâtre. -
Les bacchantes d'Euripide
Wole Soyinka
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782379180255
Les Bacchantes constitue, pour Soyinka, une pièce « clairement subversive », mais aussi une « célébration de la vie, sanglante et tumultueuse », de la mort, « de l'ordre et du chaos ». Ce « banquet prodigieux, barbare », cette manifestation clairvoyante du besoin universel de l'homme de se mesurer avec la « Nature », le grand dramaturge nigérian l'a conçu, dans son adaptation, comme une « fête communautaire », mêlant musique, danse et chant. Frappé par la ressemblance de Dionysos et d'Ogun, dieu yoruba des métaux, du vin, de la création et de la guerre, Wole Soyinka oppose au despotique Penthée (« Je veux de l'ordre »), les Bacchantes et le peuple de Thèbes, les esclaves et les paysans. Ainsi, la Ménade Agavé déchire de ses propres mains son fils Penthée. Sang versé sur la terre nourricière, qui se transforme, finalement, en vin... Ponctué de chants traditionnels de louange yorubas ainsi que d'extraits de son long poème Idanre, écrit lors d'une nuit de pèlerinage au sanctuaire d'Ogun, ce drame rituel, fort bien traduit par Etienne Galle, est un magnifique hommage à la tragédie grecque autant qu'un superbe exemple d'un dialogue des cultures, audacieux et réussi.
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Du Rouge de Cam sur les feuilles
Wole Soyinka
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782379180491
En se pliant avec virtuosité-aux lois de la pièce radiophonique, qui ne dispose que d'échanges verbaux et d'effets sonores pour transmettre ses messages, Wole Soyinka a introduit dans « Du Rouge de Cam sur les Feuilles », fougueuse tragédie du début de sa carrière, des conceptions qui allaient se retrouver dans toute son oeuvre. Construite sur le modèle d'un rituel initiatique, cette pièce met en scène un violent conflit de générations, dont l'issue, bien que fatale, marque pourtant, pour Isola, le héros, le passage de l'enfance à la maturité et de la sujétion à la libération. Le thème d'une quête d'identité était d'une grande actualité en 1960, date de composition de cette oeuvre, alors que, prêt à secouer le joug de la colonisation, le Nigéria allait fêter son Indépendance. Le destin problématique d'Isola, jeune homme à la recherche de soi, partagé entre la tradition et le modernisme, mais épris avant tout de liberté, préfigure celui de la nouvelle nation nigériane. ERINJOBI, le Pasteur, qui cherche dans les commandements bibliques la justification de son autorité patriarcale, persécute son fils au nom du christianisme, exactement comme, à l'aide de la Bible et de la Charrue, le colonisateur avait jadis imposé sa pesante domination au peuple nigérian. La révolte d'Isola contre ce père castrateur évoque précisément la lutte du Nigéria contre la domination coloniale à la fin de la décennie 1950. Par défi, le jeune homme, au fond de lui-même plus moderne que traditionaliste, participe aux mascarades traditionnelles d'Egungun, mais viole en même temps, avec un plaisir insolent, les tabous imposés aux fils de la tribu par les Anciens, et séduit, par amour il est vrai, la très innocente Morounké.
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Cycles sombres
Wole Soyinka
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 17 Septembre 2019
- 9782379182150
La poésie de Wole Soyinka sort de l'action et y retourne. Elle saisit dans l'événement la force profonde qui l'a fait naître au monde des énergies cachées et la met au service des hommes. Cycles sombres révèle les jours amers qu'a vécu leur auteur, en découvre le sens et nous invite à en partager la vie.
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Requiem pour un futurologue
Wole Soyinka
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782379180323
Le langage est la pire des choses lorsque l'habileté des charlatans s'en empare pour exploiter la crédulité des simples. Avec Wole Soyinka la rhétorique des faiseurs de philosophie rejoint celle des diseurs de bonne aventure comme celle des manieurs d'hommes et celle des opérateurs de média. L'absurdité de ceux qui refusent l'évidence de leurs sens évoque le sophisme de ceux qui choisissent de douter de leur propre existence pour établir la priorité de leur pensée. Requiem pour un futurologue nous invite en riant à remettre les mots au service de la réalité.
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Fous et spécialistes
Wole Soyinka
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782379180446
En créant Fous et Spécialistes (qui fut publié en 1971), Wole SOYINKA tentait de conjurer le cauchemar de la guerre civile nigériane (1967-1970), pendant laquelle il dût lui-même purger une longue peine de détention. Cette pièce, loufoque mais tragique, oppose un Spécialiste de la torture et du cannibalisme, monstre assoiffé de pouvoir, le Dr Béro, à ses victimes, une armée miséreuse de marginaux, composée du Vieillard, propre père et prisonnier du Dr Béro, et de quelques Mendiants corrompus qui ne se font aucun scrupule de servir aussi bien le Vieillard que sa fille, Si Béro, et le Dr Béro lui-même. Paradoxalement, au sein d'une humanité en folie, les handicapés physiques et mentaux exploités ou détenus par le Spécialiste, sont les seuls à conserver quelque éclair de raison. Ces démunis ont l'art de jongler avec les mots et les idées; ils se livrent à des parodies cocasses pour défier leurs bourreaux. Dans des jeux de rôle tantôt désopilants, tantôt d'une insoutenable cruauté, le Vieillard et ses acolytes tournent constamment en dérision les Spécialités, adorateurs du dieu « Comme », divinité du Conformisme, du Dogmatisme, de l'Intolérance et de toutes les fausses valeurs dont se réclament les tout-puissants de ce monde pour opprimer les masses. Malgré l'anomie dans laquelle la guerre civile avait plongé son pays, en écrivant Fous et Spécialistes, Wole SOYINKA n'avait pas perdu tout espoir de rédemption pour une humanité pourtant en déroute. Cette pièce a la forme d'un rituel d'exorcisme. Le sacrifice du Vieillard offre un espoir de salut aux hommes et le feu dévastateur, allumé par les Mères Terrestres, qui anéantit la demeure et les oeuvres du Dr Béro, a aussi un rôle purificateur.