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Arthaud
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Journaliste, peintre, écrivain, célèbre maître du réalisme fantastique, Dino Buzzati fut aussi un grand amoureux des sommets. Les montagnes ont toujours été pour lui un lieu d'expression, tantôt métaphores du mystère, géants à affronter, objectifs de conquête ou symboles d'opportunités perdues.
En témoignent les textes inédits rassemblés dans cette anthologie, des articles jamais réédités après leur parution dans le Corriere della Sera et d'autres journaux, mais aussi des nouvelles et des extraits du journal du grimpeur Buzzati.
Qu'ils brossent le portrait d'alpinistes émérites comme Tita Piaz, Cesare Maestri ou Walter Bonatti, qu'ils content l'épopée montagnarde, des Alpes à l'Himalaya, tour à tour héroïque ou dramatique ou qu'ils dépeignent une passion sans égale pour ces reliefs de roche, de neige ou de glace, ces textes restituent la magie des hautes altitudes, aussi fascinantes qu'impitoyables, avec les mots d'un écrivain qui a su les chanter comme aucun autre. -
En voyage : roman, récits, carnets de voyage inédits
Jules Verne
- Arthaud
- Classiques
- 6 Novembre 2024
- 9782080428073
Auteur des Voyages extraordinaires, Jules Verne fut un infatigable voyageur et un grand navigateur. Il a parcouru l'Angleterre et l'Écosse, l'Allemagne, la Belgique et la Hollande, le Danemark, la Suède et la Norvège. À bord du Great Eastern, paquebot aux allures de « ville flottante », il a traversé l'Atlantique pour découvrir New York, les chutes du Niagara et les Grands Lacs canadiens. Sur son yacht le Saint-Michel, il a parcouru la Manche et la mer du Nord, sillonné la mer Baltique et entrepris plusieurs croisières en Méditerranée. Et, profitant du vol d'essai d'un ballon dirigeable, il s'élèvera même dans les airs à bord du Météore...
De ces voyages, Jules Verne a rapporté des carnets illustrés de dessins qui demeuraient jusqu'alors inédits, des lettres, des souvenirs et des récits, qui seront une source d'inspiration pour nombre de ses romans.
Réunis au sein de ce volume, ces textes permettent d'esquisser le portrait, peu connu, du grand voyageur que fut Jules Verne. -
« Grâce aux cartes postales, j'ai passé douze mois à rouler avec mon père, le vieux monde derrière nous. Passager fantomatique, je me suis serré fort contre son corps pour ne pas tomber dans les virages, sentant son odeur et la faisant mienne, percevant son coeur battre à tout rompre, à l'unisson du mien, mêlant les années passées, les vies écoulées, les exils subis, l'amour infini d'une femme, la route qui nous transforme ou plutôt nous révèle à nous-mêmes. »
Printemps 68. À Montréal, Gil Kemeid, jeune étudiant de 22 ans, n'a qu'une idée en tête : faire le tour de l'Europe en Vespa jusqu'au Moyen-Orient, à la recherche de ses origines.
Avant son grand départ, il tombe follement amoureux de Carole. Il lui écrira plus d'une centaine de cartes postales pour qu'elle partage son aventure et ne l'oublie pas.
Cinquante ans plus tard, après avoir découvert cette correspondance, Olivier Kemeid s'empare de cette odyssée familiale et nous livre un texte bouleversant et drôle où, de Londres à Istanbul, la « grande » histoire se mêle aux rêves de jeunesse de son père. -
Zola à bicyclette : Libre et dans le vent
Jean-Paul Vespini
- Arthaud
- Littérature
- 8 Janvier 2025
- 9782080462251
"J'aime la bicyclette pour cet oubli qu'elle donne. J'ai beau marcher, je pense. À bicyclette, je vis dans le vent, je ne pense plus et rien n'est d'un aussi délicieux repos."
Zola sur un vélo ? Quelle folie ! Lorsqu'en 1893, Émile s'offre le dernier modèle Rudge, son achat ne passe pas inaperçu ni du grand public ni des journaux qui le caricaturent. La bicyclette va très rapidement s'installer dans sa vie. Ballotté entre son épouse, sa maîtresse et ses deux enfants illégitimes, en pédalant, le romancier dépasse ses tourments amoureux, ses doutes sur son style et ses échecs à l'Académie.
Avec lui, d'autres écrivains, artistes et aristocrates tombent sous le charme de cet engin qu'Octave Mirbeau appelle "mon poney d'acier". En conquérant les élites, la bicyclette révolutionne la société, émancipe la femme, inspire les poètes et soigne les mélancoliques... -
Géographe, écologiste et anarchiste militant, Élisée Reclus n'a eu de cesse de questionner le rapport des hommes à la nature et au progrès. Ses deux textes emblématiques, Histoire d'un ruisseau (1869) et Histoire d'une montagne (1880), nés au fil de ses nombreuses randonnées, portent un regard scientifique et teinté de poésie sur la nature. Cette volonté de découverte l'avait déjà mené en Nouvelle-Grenade, actuelle Colombie. De Carthagène à Barranquilla, Voyage à la Sierra Nevada de Sainte-Marthe (1861) relate un périple aussi humain que scientifique. Une exploration qu'il poursuivra dans Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes (1866). Profondément marqué par l'abattage d'un porc dans son enfance, Élisée Reclus demeurera, dès lors, un fervent défenseur de la cause animale et publie dès 1901 À propos du végétarisme.
Visionnaires et précurseurs, ces textes abordent avec acuité des problématiques contemporaines. -
« De notre aventure, je ne sais pas ce qui est resté le plus clairement imprimé dans mon esprit : les visages ou les paysages, les pierres que nous avons vues ou les atmosphères que nous avons flairées en chemin. Ce qui est sûr, c'est que ce voyage a été le plus terre à terre et en même temps le plus visionnaire de tous ceux que j'ai faits. Tandis que le poids de mon sac à dos m'ancrait fermement au sol, ma tête vagabondait parmi les nuages, à la manière d'un cerf-volant, et en même temps la bonne chère méditerranéenne provoquait d'appétissants courts-circuits avec l'Histoire. »
Dans cette bible voyageuse, Paolo Rumiz ressuscite la Via Appia, vingt-trois siècles après sa construction. Après six cent douze kilomètres et vingt-neuf jours de marche, Rumiz dégage cette voie légendaire des toiles d'araignées sous lesquelles l'oubli et l'incurie l'avaient ensevelie. Pas après pas, il nous conduit vers les merveilles cachées de la mère de toutes les routes, plus ancienne et plus variée que le chemin de Compostelle. Ce récit passionnant propose, pour la première fois, une cartographie complète de ce parcours mythique reliant Rome à la Méditerranée. En restituant la Via Appia au patrimoine européen, Paolo Rumiz espère « qu'une armée de voyageurs vienne à leur tour suivre ce fil d'Ariane qui serpente à travers les splendeurs de l'Italie méridionale ». -
La Longue Route ; Journal de bord à l'île Maurice
Bernard Moitessier
- Arthaud
- Littérature
- 6 Novembre 2024
- 9782080467676
Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route, sans doute son livre le plus emblématique. Un chant, un poème à la mer, où l'homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l'unisson.
Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir « bouclé la boucle » en vainqueur, ne s'arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour câline ou rugissante. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire, 37 455 milles sans toucher terre, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.
À l'occasion du centenaire des éditions Arthaud, le premier carnet de bord de Moitessier, issu d'un voyage en 1952 d'Indochine à l'île Maurice où il fera naufrage, est publié pour la première fois. Des écrits fondateurs du vagabond des mers qu'il deviendra. -
Kodak Everest Pocket : Irvine et Mallory, le mystère de l'appareil photo
Nicolas Le nen
- Arthaud
- Littérature
- 15 Mai 2024
- 9782080449573
« Cherche antique appareil photo égaré sur l'arête nord-est du Devadhunga.
Je n'ai jamais entendu parler du Devadhunga. Pourtant, j'ai suffisamment écumé les montagnes des sept continents pour que ma géographie alpine soit rarement prise en défaut. Je pianote sur mon ordinateur et Internet rend son verdict : le Devadhunga a été le nom provisoire du pic XV jusqu'à ce que la Société géographique royale décide de le baptiser du nom de son plus illustre arpenteur général : George Everest. Alors je comprends que l'auteur de l'annonce cherche le Kodak Vest Pocket d'Irvine et Mallory. La chance de ma vie s'offre à moi, je ne la laisserai pas passer. »
Avec cette nouvelle enquête romanesque, Nicolas Le Nen entraîne le lecteur dans les pas de Sandy Irvine et de George Mallory, sur l'arête nord-est de l'Everest. Ce livre au suspense haletant, parfaitement documenté, nous donne les clefs pour tenter de résoudre, après un siècle de mystère, la plus grande énigme de l'histoire de l'alpinisme. -
"Eu-ro-pa. Les trois syllabes disparues.
Six lettres tombées dans l'oubli, évaporées, dispersées dans le vent englouties par un virus sans nom remplacées par de vaines périphrases, chassées par des messages et des tweets, dans un vacarme de tiroir-caisse, disparues dans le fracas de paroles insensées déversées à tort et à travers."
L'Europe s'est perdue, elle a oublié son nom, ses origines, et jusqu'à son âme. À sa recherche, quatre Argonautes voguent à bord d'un navire centenaire : la Moya. Lors d'une escale au Liban, ils accueillent Evropa, réfugiée syrienne. La jeune femme devient rapidement la figure de proue du navire. Notre équipage va ainsi sillonner vers l'ouest et se rendre témoin de ce qu'est devenue l'Europe. Anciennement terre d'accueil, l'Occident semble avoir bien changé. Dans ce périple à travers la Méditerranée, Paolo Rumiz raconte l'Europe comme nous ne l'avons jamais lue : mythes et légendes, histoire, actualités et voyage se mêlent dans cette épopée poétique.
"Europe, c'est le rêve de ceux qui ne l'ont pas." -
"J'étais - je suis - hors d'haleine, bête en course. Qui brise mon élan me blesse, qui l'arrête le mutile, qui me retient l'achève. Qui m'enferme me tue. Je suis animal. Tout est animal en moi, dévoyé."
De l'enfance au coeur de la nature, aux longues errances de la jeunesse, Catherine Poulain, retirée aujourd'hui dans le Médoc, raconte les bêtes, frêles insectes, saumon au ventre ouvert, grands fauves tristes et fauconne borgne. Elle confronte son humanité au silence et à la sauvagerie des animaux, impuissante à les rejoindre, à les accompagner.
"J'ai seulement voulu parler d'une petite fauconne borgne et à travers elle, de tous ces oiseaux partis que j'appelais en pleurant, de la vie que l'on ne peut enfermer, de la liberté fragile du sauvage, du mourir sans nom au bord du chemin ou tué par plus puissant, de cette altérité à tout jamais perdue, part animale, enfuie avec les autres." -
Cosme ou l'histoire d'un fils d'immigrés espagnols, agrégé de rien, pas même bachelier, qui découvre le Graal de la poésie française : le sens caché du sulfureux et mystique poème de Rimbaud, Voyelles.
Guillaume Meurice le suit, de son enfance dans les rues de Biarritz à cette quête poétique dans son minuscule appartement parisien, en passant par la délinquance des banlieues chaudes de la capitale, un service militaire à décrypter des messages secrets ; le tout entrecoupé d'heures interminables dans différents clubs d'échecs. Cosme, c'est aussi l'amitié chevillée au corps au gré des rencontres, et la passion des mots qu'il dévore dans ses lectures ou qu'il travaille pour sculpter d'improbables sonnets.
Une vie entre passions partagées, infinie solitude, vertiges, long dérèglement des sens. Le récit d'un homme libre. Poète. Voyant ? -
Vers la fin de sa vie, George Sand, éprouvée par ses amours tumultueuses et endeuillée par plusieurs drames personnels, réduit son univers géographique à la France et revient à Nohant en 1865. Du Var - où elle soigne une grave infection pulmonaire - au Berry, elle se consacre désormais à une exploration littéraire minutieuse de son environnement.
Tantôt empreints d'un doux lyrisme et d'un amour profond pour sa terre natale, d'une belle érudition - biologie, étude des animaux, considérations architecturales et rencontres avec des habitants - ou d'une teinte plus politique et engagée notamment en faveur de la république, ces écrits reflètent la « bonne dame » qu'est devenue George Sand : sereine, attentive et curieuse de ce qui l'entoure.
Ce second volume contient : Le Voyage dit du Midi, Promenade autour d'un village, Journal d'un voyageur pendant la guerre et Nouvelles lettres d'un voyageur. -
Into the wild ; l'histoire de mon frère
Carine Mccandless
- Arthaud
- La traversée des mondes
- 24 Février 2016
- 9782081367753
Au mois d'avril 1992, Christopher McCandless décide de s'enfuir pour voyager seul à travers l'Amérique. Il va errer pendant deux années avant de s'installer au coeur de l'Alaska. Il ne survivra pas à cette retraite sauvage et mourra seul dans un bus désaffecté. Son aventure, relatée par Jon Krakauer dans Into the Wild, deviendra un bestseller mondial et sera adapté au cinéma par Sean Penn. Aujourd'hui, Chris McCandless est l'icône de tous ceux qui souhaitent se détacher d'une vie trop matérielle pour vivre en harmonie avec la nature. Plus de vingt ans après la mort de Chris, Carine, sa soeur et proche confidente, a décidé de sortir du silence et de révéler pourquoi son frère a choisi d'abandonner sa famille et ses proches pour mener cette vie dépouillée et solitaire. Dans ce livre Into the Wild L'histoire de mon frère, Carine McCandless brise le silence et revient sur leur jeunesse dans une famille instable, à l'ombre d'un père manipulateur et violent. Convaincue que seule la vérité permet de dépasser la douleur, elle a choisi de dévoiler ce qui a poussé son frère à se retirer du monde.
-
« Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent. »
Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ?
À l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. À l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une « règle » plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations. -
« Il n'allait plus guère tarder à claquer comme un chien. Tout seul. La petite Chinoise n'était pas revenue lui apporter la soupe cuisinée par son père. Ou peut-être ne l'avait-il pas vue, en proie à ses accès de douleur et de delirium tremens. Il connut la faim, certes, mais sa peinture s'éclaircissait, elle respirait mieux. Une peinture qui respire est la plus grande réussite d'un peintre, car elle porte la vie ; il lui insuffle sa vie, sa respiration, les battements de son coeur, ses palpitations heureuses et ses craintes les plus profondes. »
Accablé par la maladie, sur une île paradisiaque de la Polynésie française, Paul Gauguin affronte les fantômes de son passé. Fiévreux et délirant, il se souvient de sa vie bourgeoise de financier avant que la peinture, devenue pour lui une passion, le pousse à tout quitter. Ce roman crépusculaire met en scène l'artiste en proie à ses ultimes visions et à ses derniers désirs.
Zoé Valdés livre ici « son » Paul, rhapsodie intime où les voix du passé se mêlent, comme des litanies. L'écrivaine fait la part belle aux corps, aux sens, à l'intime, et poursuit sa réflexion autour de l'amour, la mort, l'exil, la création et bien sûr la transgression, autant de thèmes qui nourrissent son oeuvre. -
Sherpas, fils de l'Everest : vie, mort et business sur le toit du monde
Patricia Jolly, Laurence Shakya
- Arthaud
- Arthaud poche
- 9 Janvier 2019
- 9782081474048
«Conscients de la manne financière que représente "leur" Everest pour l'économie nationale comme pour les opérateurs étrangers, ces "sherpas du nouveau millénaire" refusent désormais d'être traités en simples auxiliaires suiveurs qui risquent leur vie pour bien la gagner.»
Le 18 avril 2014 sur le versant népalais de l'Everest, une avalanche tuait seize sherpas qui préparaient la voie pour leurs riches clients amateurs de sensations fortes. C'était la première fois depuis sa conquête en 1953 que le Toit du monde tuait autant d'hommes
- tous népalais - en une seule journée.
Cet accident - et le mouvement de revendication sans précédent qui l'a suivi - a jeté une lumière crue sur les divergences d'intérêts entre ces montagnards locaux qui risquent leur vie pour mieux la gagner, un État népalais dépassé, et des étrangers consommateurs d'exploits.
Sherpas, fils de l'Everest, rédigé après une enquête et des dizaines d'interviews, témoigne de l'évolution des mentalités des porteurs d'altitude, ces montagnards aux capacités physiques hors norme sans qui l'industrie de l'alpinisme et du trekking népalais n'existerait pas. -
« Mon but n'est pas de "sauver la forêt", "venger les animaux" ou "continuer avec ce travail tant que le cours du bitcoin ne sera pas remonté". J'ai compris qu'en réalité ce qui me motive est mon désir de casser les projets des truands, de ces alphas ayant perdu toute raison parce qu'ils se croient tout permis, parce qu'ils croient dur comme fer en leur impunité. Pourrir la vie à ceux qui, autour d'eux, ne voient pas la forêt, mais une simple ressource ; pas des animaux, mais des cibles ; pas des amis, mais des larbins. »
Markiyan Kamysh, qui se bat aujourd'hui pour libérer son pays, nous livre avec Le Maître une odyssée ukrainienne : celle de Vadim, jeune hipster paumé, engagé presque malgré lui au coeur des forêts de Polésie, menacées de destruction par les mafieux. Ce roman de combat poétique et prophétique résonne comme un appel humaniste à la résistance et à la lutte contre la violence et la cupidité. -
Nanuq, l'ourse polaire, arpente son territoire et chasse les phoques dans la baie d'Hudson. Pendant des millénaires, ses ancêtres ont occupé cette grande étendue, évoluant aux côtés des humains dans l'un des habitats les plus inhospitaliers de la planète.
Aujourd'hui, ce monde jusque-là immaculé est en danger. Dans les terres et les eaux de l'Arctique, du pétrole a été extrait et déversé ; le réchauffement climatique fait disparaître la glace de mer dont Nanuq et ses petits ont besoin pour chasser. Les ours sont repoussés sur la terre ferme, remettant en cause le délicat équilibre territorial entre eux et leurs voisins humains.
Dans une prose précise, James Raffan emmène les lecteurs sur les pas de Nanuq. En concentrant son objectif sur cette famille d'ursidés, Raffan comble le fossé entre les humains et les ours et nous fait réfléchir à ce qui pourrait être fait pour ce monde fragile avant qu'il ne disparaisse définitivement. -
Dans ce livre extrait des Essais et derrière la défense apparente de Raymond Sebond, Montaigne utilise la méthode de pensée purement rationnelle et empirique de ce théologien catalan du XVe siècle pour établir la vanité de l'homme et de sa science. Il dénonce l'anthropocentrisme, place l'homme sur un pied d'égalité avec l'animal et conteste un culte de la raison triomphante dès lors qu'elle est exercée au mépris de la vie et de la nature. Résolument avant-gardiste, Montaigne prône la bienveillance à l'égard des bêtes et le respect pour la sensibilité du vivant quel qu'il soit.
Communication, langage corporel, sens de la fidélité, organisation sociale, sensibilité, autant de qualités que Montaigne reconnaît aux animaux. Exercer son humanité, c'est savoir étendre les limites de la communauté au-delà des hommes, et reconnaître l'existence des animaux en tant qu'individus.
D'une grande modernité, les thèses de Montaigne préfigurent admirablement celles sur la libération animale. -
Ce volume réunit l'intégralité des textes animaliers de Louis Pergaud. De Goupil à Margot, publié dans cette anthologie, lui valut le prix Goncourt en 1910.
« Les Histoires de bêtes de Pergaud seraient une sorte d'Iliade des bois, des prés, des champs, des taillis, des nids, des terriers, une Iliade de la piétaille, à ras de terre, sans Achille ni Hector, sans Olympe ni cheval de Troie, mais une Iliade tout de même dont les héros minuscules accomplissent leur destin sans barguigner et s'appliquent inlassablement à mourir dans un impeccable apparat lexical et syntaxique qui leur fait linceul et honneur. »
Marie-Hélène Lafon -
Les montagnes sont les cathédrales de la Terre. L'homme a tout oublié du passé : les siècles d'isolement et d'obscurité, le monde clos des vallées perdues, le climat rigoureux, l'absence de ressources. Il aura suffi d'une centaine d'années pour que la montagne, qui était hostile, lui apporte tout : l'énergie de ses eaux, les richesses du sous-sol, et cette nouvelle forme d'apport et d'économie que sont le tourisme d'été et d'hiver. Par la montagne, l'homme a pu quêter la beauté, trouver le repos de l'âme dans l'action physique salutaire, s'évader des termitières métropolitaines, comprendre la poésie du silence retrouvé.
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"Le vent est bon, et le Snark se comporte à merveille. Il arrivera demain dans un nouveau port étrange. Ce vagabondage est déconcertant. Je confonds déjà les souvenirs entre Raiatea et Tahaa, entre Moorea, Bora Bora et Manua, et qu'est-ce que cela pourra bien être lorsque nous serons passés à Tutuila, Upolu, Savai'i, et aux Fidji ?"
D'avril 1907 à novembre 1908, Jack London, en compagnie de sa femme Charmian, accomplit son rêve : vagabonder dans le Pacifique sur son propre voilier, visiter des îles dont certaines seraient encore peuplées de cannibales. Charmian London prend la plume pour rendre compte de ce périple aux tournures d'épopée exotique, dans ces archipels d'une beauté vierge et époustouflante, au milieu de populations qui subissent alors de plein fouet le choc avec la civilisation des hommes blancs. Charmian London porte sur ces contrées un regard vivant et spontané de femme occidentale libérée, parfois empreint des préjugés colonialistes de l'époque.
Un document inédit indispensable pour tous les amateurs de l'oeuvre de Jack London. -
À la suite d'un audacieux pari au terme duquel il risque de perdre rien moins que sa réputation, la main de sa promise et la bagatelle de 5000 livres sterling, le docteur Walter Sinclair entend apporter la preuve formelle que le général carthaginois Hannibal a bien traversé les Alpes avec des éléphants. Il est accompagné par l'excentrique baron de Münchhausen - petit-fils du fantasque baron du même nom - et son domestique Plaisant.
Si, a priori, ce voyage n'a, depuis Londres, rien d'aussi exaltant ou exotique qu'un tour du monde en quatre-vingts jours, c'est sans compter les innombrables péripéties et embûches auxquelles les protagonistes vont devoir faire face, en cab, en train, en diligence, en ferry, en aérostat, à dos de cheval et, bien sûr à dos d'éléphant, en parcourant une partie de la France et de l'Espagne.
Composé sous les auspices de Jules Verne et Frédéric Raspe, avec pour toile de fond les guerres puniques, et avec des clins d'yeux à Cervantès, Voltaire ou Jonathan Swift, jusqu'à Gustave Flaubert. H. P. Lovecraft ou Arthur C. Clarke, ce roman se veut aussi un hommage à quelques-uns des écrivains qui ont enchanté et continuent d'enchanter l'auteur. -
Bram Johnson est une créature hors du commun. Un géant solitaire, métis esquimau à la tignasse rousse et au rire fou. À la fois une légende vivante et... un criminel. Capable de disparaître comme par magie, il parcourt les étendues glacées du Grand Nord canadien avec sa meute de loups assoiffés de sang, loin du monde des hommes. Pour les Indiens superstitieux du Barren, il s'agit d'un homme-loup !
Lancé à sa poursuite, Philip Raine, un patrouilleur de la Police montée, va connaître l'aventure la plus extraordinaire de son existence. Celle-ci commence par la découverte d'un mystérieux piège, fabriqué avec les cheveux d'une femme. Une tresse blonde comme personne n'en a jamais vu dans le pays. À qui appartient cette coiffure soyeuse aux reflets dorés? Et pourquoi le géant fou l'a-t-il en sa possession ?
En racontant l'histoire de Bram Johnson, James Oliver Curwood n'a pas seulement écrit un inoubliable roman d'aventure. Le Piège d'or est également un roman d'amour, mais aussi le premier « thriller psychologique » du Grand Nord.