Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Éditeurs
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud (42)
- Coédition NENA/Éditions Clé (40)
- NENA (27)
- Coédition NENA/Editions Salamata (17)
- Coédition NENA/Editions Toumaï (16)
- Coédition NENA/Classiques ivoiriens (14)
- Coédition NENA/Éditions Séguima (10)
- Coédition NENA/Teham (8)
- Coédition NENA/Presses universitaires de Yaoundé (7)
- Coédition NENA/Éditions Savane (6)
- Coédition NENA/Editions Maguilen (4)
- Coédition NENA/Frat Mat Éditions (4)
- Coédition NENA/abis éditions (4)
- Coédition NENA/Editions Continents (3)
- Coédition NENA/Le nègre international (2)
- Coédition NENA/Les Éditions Arambook (2)
- Coédition NENA/Oxyzone (2)
- Coédition NENA/CODESRIA (1)
- Coédition NENA/DIDACTIKA (1)
- Coédition NENA/ENDA Tiers monde (1)
- Coédition NENA/Editions Kocc (1)
- Coédition NENA/Editions Lettres de Renaissances (1)
- Coédition NENA/Editions RUBA (1)
- Coédition NENA/Fama Editions (1)
- Coédition NENA/Flore Zoa (1)
- Coédition NENA/Loumeto, blog littéraire (1)
- Coédition NENA/Nouvelles Editions Africaines du Sénégal (1)
- Coédition NENA/WAPPA (1)
- Coédition NENA/Xeewël GëYeen (1)
- Coédition NENA/Éditions Lamifti (1)
Formats
Prix
NENA
-
MURAMBI. Le livre des ossements
Boubacar Boris Diop
- Coédition NENA/Flore Zoa
- 4 Mai 2022
- 9782379184888
Construit comme une enquête, avec une extraordinaire lucidité, le roman de Boubacar Boris Diop nous éclaire sur l'ultime génocide du XXème siècle. Avant, pendant et après, ses personnages se croisent et se racontent. Jessica, la miraculée qui sait et répond du fond de son engagement de résistante; Faustin Gasana, membre des milices du Hutu Power; le lumineux Simon Habineza et son frère, le docteur Karekezi; le colonel Perrin, officier de l'armée française; Cornelius enfin qui, de retour au Rwanda après de longues années d'exil, plonge aux racines d'une histoire personnelle tragiquement liée à celle de son peuple. Lauréat du grand prix de la République du Sénégal pour les Lettres en 1990 avec Les tambours de la mémoire, Boubacar Boris Diop a aussi été distingué en 2018 par le "Harold and Stellfox Award" de Dickinson University pour l'ensemble de son ouvre. Classé parmi les 100 meilleurs livres africains du vingtième siècle par le "Zimbabwe International Book Fair", Murambi, le livre des ossements vient de remporter, à l'unanimité des membres du jury, le prestigieux "Neustadt International Prize for literature" de l'université d'Oklahoma et de la revue World Literature Today. Auteur de plusieurs romans en français et en wolof, essayiste, Boubacar Boris Diop a fondé à Dakar EJO-Editions qui publie des ouvres écrites dans les langues nationales sénégalaises.
-
Le grand semblant
Elizabeth Ewombe-Moundo
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 9 Juillet 1905
- 9782370159250
La jeune Liselotte Mannon Tlanexpili découvre dans l'Atlas l'histoire d'un pays dénommé le Sinueux ou « Le Grand Semblant ». Son désir de le visiter s'accomplit alors dans un rêve entraînant d'où surgit un univers étrange et pourtant si proche de maints pays africains. Au Sinueux en effet, tout n'est que brillance de surface depuis le jour où, promettant monts et merveilles. Parfait Leurre (nom très symbolique) s'institue « Père de la Nation », et plonge progressivement le pays dans le désastre : mensonge électoral avec droit de vote aux morts, généralisation de la pensée unique, assèchement des caisses de l'État, corruption, alcool, sexe, amours contre-nature, invasion des confréries religieuses. Face aux grondements de la rue, le chef de l'État s'enferme dans une interminable lune de miel avec la belle Mirabella, Baron Perruchot étant là pour masquer ses multiples absences à coups de mensonges médiatiques et d'autres thuriféraires pour appliquer les recettes habituelles : rite expiatoire des arrestations, dons offerts par la première dame, forums et discours qui occultent les questions essentielles. Heureusement qu'en sortant de son rêve, Liselotte apprend qu'il reste « une carte à jouer ». Laquelle ? En somme, un très beau roman où délectation poétique et conscience de justice se côtoient et nous invitent instamment à inventer l'avenir.
-
Réfugiée
Aissatou Barry
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- 10 Juillet 1905
- 9782370156983
Écoutez ce texte : il vibre de l'indignation face aux iniquités, de l'aspiration à un monde plus juste pour son pays et son peuple. Il frémit de la douleur des séparations, de la crainte des lendemains. Il sourit du comique et de l'absurde de certaines situations. Il s'envole avec la confiance dans les êtres, avec la foi en des jours meilleurs, avec l'espoir d'une évolution des conditions sociales et de la condition de la femme africaine. Écoutez et comprenez un peu mieux. C'est une personne qui se raconte. Mais à travers Aïssatou, vous aurez un nouveau regard envers les réfugiés, leur énergie désespérée, leur foi en l'avenir et leur courage.
-
Ouvrage des Editions Salamata coédité par NENA.
En fait dans ce récit, l'aveugle apparaîtra bien plus tard. Il s'agit surtout de la vie d'une jeune fille, mais d'abord de celle de sa tante toutes deux « victimes » de l'excision et de l'infibulation, de la mutilation d'une partie intime de leur anatomie. Suit alors pour les deux femmes, mais à des moments différents une série de déboires liés à l'injustice humaine et aux mauvais coups du sort.
L'héroïne, confiée à sa tante à Bamako, est obligée d'arrêter ses études et de revenir au village après l'arrestation de cette dernière et de son mari pour des raisons politiques. Mais le village est déserté par ses habitants fuyant une malédiction : la cécité se répand dans toutes les maisons. Elle y retrouve, seul, son père également atteint, qu'elle décide alors de prendre en charge. Retour à Bamako pour mendier, puis exil à Dakar, toujours pour mendier.
Une vie terrible donc, dans la misère et le danger permanent, dans la débrouillardise et la quête effrénée d'un bonheur incertain.
Mais à force de ténacité, grâce aussi aux livres et au sens profond de l'Art, Oulimata s'en sort, heureusement... Ce roman est poignant par les thèmes abordés, notamment le problème crucial des mutilations génitales, la pauvreté, les castes, la ville et ses tracas, la prostitution, les enfants abandonnés, la violence, la perte des valeurs...
Et l'auteur évoque tout cela avec un réalisme saisissant, avec un art consommé de la narration. -
Ouvrage d'abis éditions en coédition avec NENA
Le présent récit, qui charrie les souvenirs doux-amers de ma mère - des souvenirs plus souvent amers que doux - raconte par petites touches mes parfums d'enfance. Dans mon imaginaire de petite fille, ces parfums avaient les senteurs du jardin d'Eden. Toutefois, la grande Histoire nous a éclaboussés, ma mère, ma famille et moi. Tels des anges déchus, nous nous sommes retrouvés sans transition, non en enfer, mais dans ce monde où les espoirs piétinés hurlent si silencieusement qu'ils en deviennent inaudibles et finissent dans l'abîme de l'oubli...
-
D. O. Fagunwa est né en 1903 à Oké-ICBO dans l'Ouest de l'actuel Nigéria. Premier écrivain en langue Yoruba, il est l'auteur de six romans, dont le premier, est « Ogboju Ode », publié en 1938, est également son chef-d'ouvre. Décédé en 1963, Fagunwa est considéré comme le père de la littérature nigériane moderne et le précurseur d'écrivains célèbres comme Amos Tutuola et Wole Soyinka. On peut considérer Le chasseur dans la forêt aux mille démons comme un chef-d'ouvre littéraire et comme le véritable texte fondateur de la littérature écrite en Yoruba. Le roman de D. O. Fagunwa, que tout désigne comme un roman fantastique, relate les aventures d'un chasseur nommé Akara-Ogun dans la grande forêt qui, au sud du Nigéria, est considérée comme le siège des forces spirituelles, mais aussi comme le repaire de créatures monstrueuses, grotesques et souvent dangereuses. Né en 1950 à Saint-Louis, Louis Camara, Professeur de Lettres de son état et écrivain à l'originalité reconnue, est l'auteur de plusieurs ouvrages de fiction littéraire tirés de la mythologie Yoruba dont il est devenu au fil des ans un spécialiste incontournable Le « Grand Prix du Président de la République pour les Lettres » (« Le choix de l'Ori », 1996) nous invite cette fois à découvrir « La forêt aux mille démons », adaptation en français du chef-d'ouvre de l'écrivain nigérian D. O. Fagunwa et premier roman écrit en langue Yoruba. Fidèle à sa passion pour une culture dans laquelle il continue de puiser son inspiration. Louis Camara, « Le conteur d'Ifa », demeure convaincu que « l'écrivain africain contemporain doit être non seulement un créateur d'ouvres de fiction mais un chercheur, un interprète et, pour employer une expression consacrée, un passeur de cultures. »
-
Au secours, je suis patron !
Viviane Ondoua Biwole
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 6 Juillet 1905
- 9782370150868
Ouvrage des Éditions Clé en coédition avec NENA
Au secours, je suis patron ! est une réponse au cri de détresse conscient ou non, généralement silencieux mais parfois strident, des gestionnaires, aux premières heures de leur nomination et de leur responsabilisation. Cette réponse les accompagne et les aide à devenir managers, c'est-à-dire efficaces et performants. Car être manager, loin d'être une simple affaire de détermination et de volonté, est une question de méthode et de compétences. Certains en parlent de manière théorique ou philosophique, d'autres, comme Viviane Ondoua Biwolé, en spécialiste et en praticienne expérimentée. -
L'Afrique noire et le biais épistémologique
Jacques Chatué
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 6 Juillet 1905
- 9782370150875
Ouvrage des Éditions Clé en coédition avec NENA
L'idée d'un « biais épistémologique » de la pratique philosophique en Afrique noire, aussi bien que de la réactivation de la conception de la nation comme inscription politique du culturel, procède du frayage toujours en cours de la restitution d'une autonomie minimale de l'activité scientifique en tant qu'elle relève bien d'une pensée : d'une attitude d'esprit non seulement objectivante et inventive, mais aussi réflexive. On ne tire pas tous les bénéfices de l'activité scientifique en la réduisant à une anti-chambre de la technique. De cela il est question dans le présent ouvrage, fermement tendu entre deux rejets susceptibles d'en entraîner bien d'autres : le rejet des « sciences de développement », et celui des « postcolonial studies ». L'un des profits que l'on devrait en attendre serait alors une approche plus réticulaire de la philosophie elle-même, à l'effet de favoriser son inscription dans des structures d'où elle se déploierait plus sûrement et plus amplement que lorsqu'elle ne se rapporte qu'à des personnalités, fussent-elles emblématiques.
Le rôle de la philosophie dans la mise en cohérence et en dialogue des différents savoirs aujourd'hui enfouis dans trop de disciplines particulières, et disséminés dans des domaines fort variés d'où ils ne peuvent plus se faire écho, deviendrait plus évident et plus utile, quoique plus tempéré. -
éloge de la dissidence
Daniel Etounga-manguelle
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 6 Juillet 1905
- 9782370150929
Ouvrage des Éditions Clé en coédition avec NENA
« Ce livre est un bel exercice de légitimation du savoir. »
Pr Ambroise KOM, Bangangté (Cameroun).
« J'ai dévoré ce livre en un temps record, tellement je l'ai trouvé vivifiant. »
Alioune SALL. Directeur Exécutif de l'Institut Des Futurs Africains, Pretoria (Afrique du Sud).
« Se départir pour repartir. Déconstruire pour reconstruire. L'Afrique en soif de bâtisseurs vit en appel d'une dissidence constructive. »
Pr Charly Gabriel MBOCK Yaoundé (Cameroun).
« I have had a chance to read the essay, which I found stimulating. The title evokes a strongly positive reaction for me. »
Pr. Lawrence E. Harrison Visiting Scholar the Fletcher School, TUFTS University, Boston (USA). -
Ouvrage des éditions Classiques ivoiriens en coédition avec NENA
Christine, taraudée par les désirs de son âge, le rendra-t-elle heureux ? La passion peut-elle survivre quand la différence d'âge est trop grande dans le couple ? D'ailleurs, pourquoi les hommes mûrs recherchent-ils la compagnie de très jeunes filles ? Les aventures et mésaventures du couple s'imbriquent tout naturellement dans le contexte social. Isaïe Biton Koulibaly poursuit sa réflexion et nous offre une fresque de la société africaine. Il fustige sans pitié, fonctionnaires et politiques. Il explore les confusions, les défaillances de l'homme. Christine prend toute sa place dans l'oeuvre d'Isaïe Biton Koulibaly traversée par des questions toujours d'actualité. -
Ah ! les hommes...
Isaie biton Koulibaly
- Coédition NENA/Classiques ivoiriens
- 5 Juillet 1905
- 9782917591673
Ouvrage des éditions Classiques ivoiriens en coédition avec NENA
Après son recueil de nouvelles intitulé « Ah ! les femmes... » consacré à la mauvaise conduite des femmes, à leurs défauts : l'infidélité, la trahison, la cupidité, et qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, Isaïe Biton Koulibaly récidive, il s'attaque cette fois-ci aux hommes. De quoi s'agit-il dans ce nouveau recueil de dix-huit nouvelles ? De la mauvaise conduite des hommes. En effet, ils apparaissent ici pleins de défauts, menteurs, infidèles, cruels. Ils sont inconscients, irresponsables. -
Ah ! les femmes...
Isaie biton Koulibaly
- Coédition NENA/Classiques ivoiriens
- 5 Juillet 1905
- 9782917591727
Ouvrage des éditions Classiques ivoiriens en coédition avec NENA
En ouvrant le présent recueil de nouvelles, vous accomplissez un acte peut-être automatique, mais sachez que cet acte vous plonge au cour de la vie, dans la connaissance de l'homme, c'est-à-dire de l'homme en rapport avec la femme. Ce à quoi vous devez vous attendre est essentiellement le plaisir de la découverte et de la redécouverte de la personnalité de la femme. Peut-on véritablement la cerner ? Elle est si complexe, à la fois proche et lointaine, gouvernable et ingouvernable, attrayante et révoltante, elle se situe au carrefour des contraires. Oui, parcourez ce recueil : Isaïe Biton Koulibaly, l'auteur, nous en apprend beaucoup sur cette réalité quotidienne, cette « école de la femme » qui ne décerne ni diplômes ni lauriers si ce n'est l'expérience de joies, très passagères et de regrets très profonds. -
Ouvrage Éditions Clé en coédition avec NENA
Christian Ngombi, jeune homme jusque-là sans histoire, est enrôlé malgré lui dans une bande de trafiquants d'ossements humains. Totalement déboussolé après sa première expédition nocturne, rongé par la culpabilité, il sombre dans l'amertume et songe à se suicider. Pour lui remonter le moral et tenter de donner un sens à sa nouvelle vie, Otto Makang, vieil adepte de l'exhumation des cadavres et du trafic des ossements humains, entreprend de lui raconter ses propres débuts. C'est à travers les confessions de ce curieux bonhomme que l'on plonge au coeur de l'univers interlope de ces gens de l'ombre, inconnus du grand public et pourtant redoutés de tous.
Daniel-Alain Nsegbe, de son pseudonyme Mutt-Lon, est un jeune romancier camerounais. Il est le lauréat 2014 du Prix Ahmadou Kourouma pour son roman, Ceux qui sortent dans la nuit, paru aux Éditions Grasset. -
Ouvrage des Éditions Clé en coédition avec NENA
« Le boa et la fourmi », « la feuille verte et la feuille morte », « le villageois dodu et le berger », « les deux orphelins », « le malade et la maladie », « la force du silence », « le taro et ses voisins », etc., sont autant de récits sous-tendus par un dessein précis : transmettre aux jeunes les valeurs fondamentales de la vie, à savoir l'honnêteté, la solidarité, et la paix.
Au fil des pages, l'auteur utilise le langage du cour pour aider les lecteurs (principalement les jeunes) à se regarder dans la glace et à envisager l'avenir dans la pugnacité de vaincre, en dépit du pessimisme ambiant. -
Ouvrage des Editions Salamata en coédition avec NENA
Nous aurions souhaité confirmer ici, l'existence d'un remède contre le sida. Hélas, il n'en existe pas.
L'histoire de Guily n'est que de la pure fiction.
Aussi, importe-t-il de se protéger contre ce fléau, en observant scrupuleusement les règles de prévention, vulgarisées par la communauté scientifique. Notre survie dépend d'elles. -
Ce roman est un message. Un message tel que l'auteur en a le secret en nous plongeant dans une atmosphère chargée de symboles, d'allégories et de métaphores géantes. Un message qui sonne comme un cri à la fois de révolte de désespoir et d'alerte face à l'intolérance et au fanatisme des théologiens imbus de haine et prêts aux violences les plus horribles, incarnés par des personnages atypiques qui poussent aux escalades. A côté de cela l'amour inconciliable et contrarié de jouvenceaux qui semblent inconscients des drames qui se nouent au fond d'une vallée aux allures de pénitencier, encastrée et enchaînée par des forces lointaines (EPORLIE), oû déambulent des fantômes de clochards (que l'église restaure, que la mosquée héberge), bafoués par l'indifférence de la société. Et ses enfants vêtus des toges de la responsabilité mais impuissants malgré leurs efforts, prostrés tels des apôtres devant un Christ clouté sans résurrection. Un message qui sonne en une parodie de conte où l'auteur passe en revue les récurrentes calamités d'une vallée ou se profilent de manière sempiternelle guerres famines épidémies. Visiblement et à juste raison l'auteur ne se veut pas Candide et Idis à l'instar de personnages d'ouvres précédentes, fait resurgir l'incarnation du désoeuvrement et de la déchéance culturelle à travers un jeune étudiant perdu dans les turpitudes d'un présent déchiré entre la croix et le croissant.
Enseignant de formation Adam T de son vrai nom Adama Ndiaye fit ses études primaires à l'école Mamadou Diaw (ex école du château d'eau) au CEM Ousmane Ngom (ex escale) et au lycée El hadji Malick Sy de Thiès avant de fréquenter la faculté des lettres de l'Université de Dakar. -
Le courage d'un enfant mutilé
Josette Evelyne Njock
- Coédition NENA/Éditions Clé
- 6 Juillet 1905
- 9782370152152
Ouvrage des Éditions Clé coédité par NENA.
Après L'enfant et le forgeron, voici le deuxième ouvrage de Josette Évelyne Njock qui présente une série de récits se rapportant à la vie quotidienne, dont les principaux personnages se révèlent tous capables, dans les situations extrêmement diverses, de faire preuve de courage et de pugnacité. Au fil des pages, on découvre, entre autres : - Fahena, un jeune garçon surpris par le crépuscule, fait face courageusement au danger qui s'annonce... - Ngono, la petite délinquante, accumule des actes rebutants, jusqu'au jour où elle se retrouve face à un choix déterminant pour son avenir... - Un petit garçon mutilé accepte stoïquement sa souffrance et domine son handicap... - Kelvin refuse d'exercer la profession que veulent lui imposer ses parents... - Mahop n'hésite pas à braver la méchanceté d'une reine toute puissante, etc. Josette Évelyne Njock, née Ngo Mouaha, est titulaire d'un Baccalauréat Série Gl. Après ses études secondaires, elle s'oriente vers l'élevage Mais, l'écriture des textes destinés aux enfants reste sa préoccupation. Les sujets qu'elle aborde sont variés, bien choisis, et dégagent un certain nombre de règles de vie. C'est sa façon de contribuer à la formation des adultes de demain que sont les enfants. -
Ouvrage des Éditions Clé coédité par NENA.
« Vies de femmes » est un roman écrit par Delphine TSANGA, née ZANGA TSOGO, épouse et mère, actuellement Ministre et Responsable Politique. Le personnage central de ce livre, Mlle DANG, parle à la première personne et analyse l'homme et « sa » société grâce à l'éprouvette de sa vie de représentante du sexe considéré généralement comme faible. Cet ouvrage au ton engageant, écrit sans invective, sans fiel ni acrimonie, reflète la sensibilité sécurisante de l'auteur et sa maîtrise des problèmes sociaux. Dans ce récit, c'est tout juste si l'on rencontre au fil des pages, une moue dubitative, un petit rire narquois ou un pleur vite étouffé. Une femme qui subit et fait subir nous confesse et se confesse avec pour seul objectif l'espoir d'attirer l'attention des autres. Elle raconte à sa manière les décombres, les détritus et les gémissements d'une société traditionnelle en plein bouleversement, où les effacements, les démissions et les prostitutions deviennent la règle. A cause de l'irruption de la modernité dans notre être social séculaire. -
Ouvrage des Éditions Clé coédité par NENA.
Les quinze textes de ce recueil relatent des situations de vie urbaines ou rurales, modernes ou traditionnelles, dont le principal trait commun est d'être désagréables. Le vin aigre s'avale avec peine et, une fois absorbé, il provoque coliques et diarrhées. De même, les situations de vie désagréables tourmentent, éloignent la sérénité, suscitent des interrogations de divers ordres. Gabriel KUITCHE FONKOU est né à Bamougoum dans l'Ouest du Cameroun, en 1945. D'abord enseignant et proviseur dans plusieurs lycées (1971-1982), il entre à l'enseignement supérieur : École normale supérieure de Yaoundé puis Faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Dschang où il dispense des enseignements de littérature orale. Titulaire d'un doctorat de 3e cycle et d'un doctorat d'État en littérature africaine, il est professeur. Il est depuis peu Inspecteur général des enseignements au ministère des Enseignements secondaires. -
Voici un récit quelque peu auto biographique où l'auteur recueille la narration d'un vieillard culturellement muté de soixante dix sept ans retrouvé sur l'île de Gorée où la rencontre d'autres personnages de seconde zone tels que l'enfant anonyme et le peintre Faya, nous fait écouter avec une certaine solennité son vécu plein de tristesse, de pathétique et de déception sentimentale sous le ciel tantôt étoilé tantôt ensoleillé de cette île où jadis s'est déroulé l'horrible traite tant décriée à travers le monde. Ce Mutant ancien étudiant regarde ce qui se déroule sous ses yeux dans un campus qu'il a fréquenté et où il a souffert il y a plus de quarante ans. Un regard plein d'amertume et de regrets dans un espace pas trop différent de ce qu'il y a vécu et où malheureusement s'invitent la violence et tout ce qui s'oppose à la recherche des connaissances. A côté de cela notre vieillard évoque un amour platonique, aérien, une soif de l'absolu due à un hybridisme culturel incontrôlable qui finit par le basculer dans une errance qui s'achève sur l'île des misères ancestrales.
-
Ouvrage des Éditions Clé coédité par NENA.
Il était une fois, en Afrique de l'Ouest, un jeune homme qui, au seuil de sa vie d'adulte, se mit à méditer sur son destin d'homme dans une Afrique qui tarde à se prendre en charge. L'amour frappe à sa porte. Il se laisse attendrir. Akossiwa mon amour est aussi une douce évocation de la poésie naturelle de nos campagnes, faite d'une succession de tableaux réalistes de la vie rustique africaine. Victor Aladji, auteur entre autres de L'Equilibriste, La Voix de l'ombre et de plusieurs articles scientifiques dans le domaine de la communication, a exercé la profession de journaliste pendant neuf années dans les médias publics au Togo. Puis, il a été nommé enseignant-chercheur à l'université de Lomé, après son diplôme de doctorat de troisième cycle en sciences de l'information obtenu à l'université Paris II. Aujourd'hui membre associé d'ORBICOM, Organisation mondiale des chaires Unesco en communication, Victor Aladji est également éditeur et consultant en communication. -
Ce roman est consacré au procès de l'éducation au Sénégal, des années 50 aux événements de mai 68, à travers la vie de Babacar, un surdoué de parents très tôt divorcés et qui, durant cette période, a vécu des expériences au cours desquelles il a beaucoup souffert comme victime ou témoin de faits multiples, surtout au sein de sa famille d'adoption où, après un viol qu'une fille de treize ans lui a fait subir à l'âge de trois ans, son père Kéba et Seynabou l'épouse de Souleymane ne savaient qu'user de la violence pour régir ses comportements. A dix-huit ans, dans un contexte de grève générale déclenchée par les élèves et les étudiants, Babacar se révolte contre Kéba et Seynabou, que celui-ci venait d'épouser à la suite du décès de son mari. Chassé par ses deux bourreaux, il rejoint le domicile de sa mère. Devenu plus tard instituteur, il s'occupe bien de Kéba. Mais un différend survient, un jour, entre Babacar et le vieil inspecteur de l'Enseignement élémentaire en retraite. Ainsi pendant deux ans aucun contact n'a eu lieu entre eux. A la mort de Kéba, Babacar assume ses responsabilités en tant que fils aîné et l'enterre dignement après lui avoir accordé son pardon. Cinq ans après ce deuil, il fait l'archéologie de son passé en laissant éclore douloureusement ses souvenirs au moyen d'une écriture auto-thérapeutique. Le roman prend fin sur une série de lettres que Kéba adressait à Babacar lorsque celui-ci servait en Casamance, région secouée par une rébellion armée: témoignage partiel du dévouement d'un fils à l'égard ses parents.
-
L'ami dont l'aventure n'est pas ambigüe
Amadou elimane Kane
- Coédition NENA/Editions Lettres de Renaissances
- 5 Juillet 1905
- 9782370150097
Ouvrages des Editions Lettres de Renaissances en coédition avec NENA
C'est le récit de plusieurs vies. Boubacar, jeune sénégalais, quitte son pays en espérant trouver une vie meilleure en France. À force de travail, de ténacité, il réussit ce dont il avait toujours rêvé, devenir un homme, un intellectuel, un homme droit. Samba Diallo, homme politique et autre personnage du récit, n'est plus dans l'ambigüité et a choisi de rompre avec l'intérêt général. Après Cheikh Hamidou Kane qui questionnait les contradictions africaines du 20ème siècle dans L'aventure ambigüe, le récit d'Amadou Elimane Kane questionne en profondeur certaines difficultés d'aujourd'hui du continent africain. Récit passionnant, à la fois bien écrit et d'une belle esthétique, celui-ci nous bouleverse par son authenticité. Avec force et lucidité, c'est le récit d'un homme qui prend conscience des insuffisances de certains hommes, de ceux au pouvoir, ceux dont l'engagement devrait être total et intègre et qui ne sont que des imposteurs pour l'humanité. Ce récit dénonce toutes les formes de discriminations, de castes et des injustices qui traversent le 21ème siècle.
Au-delà de la thématique qui nous interpelle tous, l'écriture d'Amadou Elimane Kane, qui est poète, relève à la fois de la force, du symbole et d'un style puissant et évocateur. Ce récit est déjà adapté au cinéma. -
Ouvrage des Éditions Clé coédité par NENA.
Jadis riche et respecté, Kinikini meurt dans le dénuement le plus total, abandonné de tous, y compris de sa nombreuse progéniture qui est pourtant à l'abri du besoin. Les enfants entendent cependant offrir à leur père des obsèques dignes de leurs rangs. Hlonon, le seul des fils de Kinikini demeuré pauvre, voudrait, lui, profiter de l'aubaine de ces obsèques pour s'enrichir. Il s'endette inconsidérément pour recevoir ses nombreux amis de qui il escompte une consolation en espèces sonnantes et trébuchantes. Mais mal lui en prend parce que l'aide que ces amis lui apportent est proportionnelle, non pas à ses dépenses, mais à ce que chacun, à des occasions similaires, a reçu de lui. Au bout du compte, le solde de Hlonon est largement débiteur. Il se retrouve criblé de dettes et se donne la mort, incapable de faire face à ses créanciers. Marcellin Sètondji Dossou est né à Cotonou au Bénin le 17 juin 1959. Il est pasteur de l'église protestante méthodiste du Bénin et professeur de théologie systématique à l'université protestante de l'Afrique de l'Ouest (UPAO), campus de Porto-Novo, dont il est actuellement le recteur. Auteur et co-auteur d'un certain nombre d'ouvrages théologiques, il commence seulement à s'intéresser au genre romanesque.